Par Ndjoni Sango
Les leaders des partis d’opposition en Centrafrique se sont réorganisés pour la unième fois sur l’initiative du président de l’URCA, Anicet Georges Dologuélé.
Un regroupement de plus de 15 partis politiques, dont les principaux leaders : Anicet Georges Dologuélé(URCA), Bertin Béa (KNK de l’ex président Centrafricain François Bozizé), Karim Meckassoua (parti du Chemin de l’espérance), Ferdinand Nguendet (RPR), Désiré Kolingba (RDC). Plusieurs raisons justifient cette réorganisation, selon une source proche du KNK (Kwa Na Kwa): la dénonciation de l’accord de paix de Khartoum que l’opposition qualifie « d’un pacte électoral entre le pouvoir et les groupes rebelles », le problème d’insécurité dans le pays, le désaccord des partis politiques d’opposition suite à la mise en place d’un comité stratégique d’appui au processus électoral, dirigé par le Premier ministre, Firmin Ngrebada, qu’ils qualifient de « machine de fraude ».
Un grand meeting est prévu demain samedi 30 novembre à 15h sur le terrain de football de l’école Koudoukou dans le 3e arrondissement de Bangui. Il n’y a pas encore un nom donné à cette nouvelle plateforme de l’opposition démocratique Centrafricaine. Selon un proche du président de l’URCA « c’était dans l’idée de créer une plateforme purement politique à la différence de celle d’E Zingo Biani qui accueille aussi des organisations de la société civile ».
A suivre…