RCA : le mouvement Talitakoum qualifie la réaction de l’opposition de cirque politique

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Blaise Didacien Kossimatchi, Coordonnateur Général de Talitha Koum Centrafrique

Par Fiacre SALABE

Blaise Didacien Kossimatchi, Coordonnateur Général du mouvement TALITHA KOUM Centrafrique@photo Fiacre Salabé

Bangui 3 Mars 2020–(Ndjoni Sango): Dans une déclaration faite le mardi 3 mars à Bangui lors d’un point de presse animée par le mouvement Talitakoum, son leader Blaise Didacien Kossimatchi dément les allégations fournies ces derniers temps par la classe politique de l’opposition contre le régime actuel. Selon le mouvement Talitakoum, les accusations de la main mise du régime en place sur les médias d’Etat, et l’instrumentalisation des jeunes manifestants contre les fonctionnaires onusiens par le gouvernement formulées par l’opposition politique centrafricaine sont totalement infondées. 
Dans une déclaration faite hier devant les professionnels des médias centrafricains, le mouvement Talitakoum Centrafrique a qualifié la position de l’opposition démocratique de ces derniers temps vis-à-vis du régime actuel, de cirque politique.
Selon les responsables dudit mouvement, à l’approche des prochaines échéances électorales, il serait judicieux que les leaders de la classe politique de l’opposition centrafricaine puisse faire preuve de leur maturité politique, que de chercher à jeter l’opprobre sur le régime actuel, ou encore du poudre sur le feu, à travers des déclarations divisionnistes, dans le but de duper la population.
En effet, ce qui a suscité la rétorque du mouvement Talitakoum Centrafrique contre l’opposition démocratique, c’est le fait que certains leaders opposants disent être lésés à participer aux débats politiques sur les stations des médias publics notamment la radio et la télévision centrafricaine, dont selon eux, est uniquement à la solde du régime actuel.
En outre, les responsables de l’opposition démocratique ont aussi affirmé que l’équipe du président Touadéra, serait déjà en campagne électorale, avant l’agenda fixé par l’autorité nationale des élections (ANE).
Ces derniers ont fait montre que le régime de Touadéra aurait envisagé le glissement du calendrier électoral, par rapport à certaines activités non encore réalisées par l’ANE, en précisant également que le gouvernement a la main-basse dans la crise interethnique qu’a connu la ville de Birao. Pour l’opposition démocratique, le départ des trois fonctionnaires de la MINUSCA demandé par la population et les jeunes manifestants, serait une véritable machination du gouvernement.
L’ensemble de ces réactions émises par les leaders de la classe politique de l’opposition démocratique contre le régime de Bangui, a suscité la vive réprobation du mouvement Talitakoum, soutenant le président Touadéra. Le mouvement a qualifié de pures allégations les propos tenus par les leaders de l’opposition.
Talitakoum par la voix de son Coordonnateur, Blaise Didacien Kossimatchi, appelle les responsables de l’opposition démocratique centrafricaine à plus de retenue, et à éviter de tenir des propos diffamatoires.

« De telles allégations montrent les limites d’une opposition aux abois, déboussolée et qui n’est plus guidée que par une seule obsession à savoir manipuler l’opinion nationale et internationale à travers des contrevérités et des allégations infondées dans l’optique de nuire aux efforts du chef de l’Etat qui commencent déjà à produire des effets positifs sur le retour de la paix et de l’unité nationale. » A déclaré Blaise Didacien Kossimatchi, Coordonateur du mouvement Talitakoum Centrafrique.

Dans la même lancée, le mouvement Talitakoum Centrafrique s’est insurgé contre le cardinal de Bangui, Dieudonné Nezapalaïnga, qui aurait accusé le gouvernement d’avoir détourné les fonds alloués par les partenaires pour la réhabilitation de certains axes routiers.
Pour le leader du mouvement Talitakoum Centrafrique, le rôle du clergé ne consiste pas à se mêler dans les affaires politiques, mais plutôt, de s’occuper exclusivement de l’église selon l’accord de LATRAN de 1929, précisant la séparation entre le pouvoir temporel et le pouvoir religieux.

« Nous rappelons au passage que la plateforme religieuse dont fait partie le Cardinal NZAPALAINGA a reçu des milliards pour soutenir les Centrafricains dans le contexte de crise que le pays a connu. Qu’est-ce qui a été fait de ces importantes sommes d’argent ? »

Pour le mouvement Talitakoum Centrafrique, les élections s’annoncent déjà à grands pas, et il est indispensable que ceux qui s’agitent puissent rester tranquilles attendre le moment opportun pour présenter aux populations centrafricaines leur programme de société, et non de tenir des discours disproportionnés.

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