RCA: difficulté de transport en commun à Bangui

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Circulation dans la ville de Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Marly Pala

Bangui 10 février 2021—(Ndjoni Sango) : La capitale centrafricaine fait face ces derniers temps à de sérieux problèmes de transport en commun. Suite à ces difficultés, les agents de l’Etat et certaines personnes qui sortent le matin pour vaquer à leurs préoccupations sont contraints d’arriver en retard sur leurs différents champs d’activités respectifs. Quelles en sont les causes et les conséquences? Un constat fait par la rédaction de Ndjoni Sango.

Depuis quelques jours, la capitale centrafricaine éprouve des difficultés, liées au problème de transport en commun. A cet effet, si l’on fait le tour des administrations ou encore des différents lieux d’activité, tôt le matin, on se rend compte du retard des agents ou du personnel à arriver sur les endroits respectifs. Alors, quelles en sont les causes et les conséquences?

Le 13 janvier dernier, Bangui a fait face à des attaques armées simultanées orchestrées par la nouvelle coalition des groupes rebelles, visant à renverser le régime et boycotter les élections. Mais après les offensives lancées par les forces gouvernementales, ces bandits ont été repoussés.

Suite à ces multiples menaces qui continuent jusqu’à ce jour, les autorités du pays ont édicté des mesures restrictives à savoir l’instauration du couvre-feu, le décret d’un Etat d’urgence mais aussi l’interdiction de circulation des mototaxis jusqu’à nouvel ordre. Ceci, pour remettre l’ordre dans le pays.

Mais ces mesures combien salvatrices, jouent un peu en défaveur du quotidien de certains centrafricains qui n’ont pas de moyens de déplacement. Car, chaque matin, on assiste à des spectacles de bousculades dans l’objectif d’attraper un taxi ou bus. Parfois, certaines personnes marchent plusieurs heures à pieds pour arriver sur leurs lieux de travail respectifs, accusant de large retard.

Même son de cloche pour le retour au domicile, chacun court derrière le temps pour rattraper les heures du couvre-feu. Malgré que le gouvernement par le biais du ministère des transports ait mis en circulation quelques véhicules de commerce, ce problème de transport en commun reste un défi à relever. Ce qui constitue un manque à gagner sur le quotidien des Centrafricains, mais aussi pour l’Etat. Car les heures du travail sont réduites à cause du retard et du couvre-feu.

Ces mesures restrictives édictées par les dirigeants ont permis le retour de l’accalmie tant dans la capitale que sur toute l’étendue du territoire national. Mais le grand problème, reste la circulation des mototaxis. Car ils facilitent les courses pour la majorité des Centrafricains.

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