Par Mamadou NGAINAM
Bangui 10 février 2021—(Ndjoni Sango) : La prouesse des Forces armées centrafricaines n’est pas à démontrer dans la poursuite des offensives militaires, sous la très haute impulsion du chef suprême des Armées, Pr Faustin Archange Touadera pour libérer les villes investies par la (CPC).
En décembre dernier, les forces du mal ont lancé des assauts pour marcher sur Bangui. Le but est de remettre en cause les institutions démocratiques et spolier tous le peuple centrafricain qui aspirent à la paix aujourd’hui.
En plus de ces agissements et aventures guerriers sans avenir, la CPC s’inscrit dans une logique d’asphyxier le peuple en empêchant l’approvisionnement de la capitale aux divers articles.
Les FACA ont secoué le cocotier
Le sentiment collectif de sécurité manifesté, se développe graduellement. Ceci se matérialise par l’action de grande envergure menée par les forces de défense qui ont ces derniers temps, pourfendu les projets funestes des hommes sans foi ni loi en les mettant en débandade.
Les vaillants soldats centrafricains appuyés par les forces alliées de la Fédération de Russie ainsi que la Force Spéciale Rwandaise sont déterminés à bouter hors du territoire tous ces ennemis de la paix.
Dans leur contre-offensive, ils ont réussi à prendre contrôle avec une rapidité spectaculaire la ville de Bangassou, Boda, Bossembélé, Yaloke, Bossemptélé, etc, sous le commandement et le leadership du Chef d’Etat Major des Armées, le Général de Division Mamadou Zéphirin.
La reconquête de ces villes susmentionnées a dû sa réussite grâce à la loi martiale (Etat d’Urgence) proclamée par le Chef suprême des Armées, le Pr Faustin Archange TOUADERA. Il convient de signaler que la libération des autres zones restant sous le joug des ennemis de la République, n’est qu’une question de temps.
Elles sont à présent dans la ligne de mire des forces armées centrafricaines qui fructifient leur dernière stratégie à détruire totalement la capacité de nuisance de la CPC et la contraindre à renoncer à la violence qui n’offre aucun avenir.
Nul ne peut douter du sens élevé du devoir, du dévouement des FACA à défendre l’intégrité du territoire national. En dépit de lourde perte en vies humaines, matérielles etc. infligée à l’ennemi, le quelque cas de décès enregistré malheureusement dans les rangs de FACA témoigne du niveau de sacrifice suprême dans la défense du territoire. Cette qualité manifeste en ce tournant décisif de l’histoire n’a jamais été observée depuis sa création en 1961.
Une armée professionnelle et républicaine
Cette armée professionnelle rajeunie qui n’a pas démérité est la résultante de la loi de programmation militaire édictée en 2017 prévoyant un recrutement quinquennal de 1500 jeunes centrafricaines jusqu’en 2023.
Par ailleurs, cette disposition à servir la patrie s’explique aussi par les différentes formations et l’éducation à la citoyenneté offertes par les instructeurs de l’EUTM et les Russes à Bérengo.
En 2018, les forces armées centrafricaines ont reçu de la Fédération de Russie un appui conséquent de dotation en arme, et plus récemment, la livraison des chars de reconnaissance (BRDM2).
A cette liste, il faut ajouter, les forces de sécurité Rwandaise et la Minusca qui ne sont pas aussi restées à la traîne de cette coopération militaire en faveur de la République centrafricaine.
Militaire cartésien, fin stratège et surtout discret, le Général de Division Zéphirin Mamadou préfère s’exprimer à travers les actes. En attendant, le peuple est derrière son armée et le président de la république pour pacifier totalement le pays durant la période de 6 mois d’Etat d’urgence avec l’appui des alliés.
