Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 12 février 2021— (NdjoniSango) : Le pays de « ZO KWE ZO » continue de vivre dans le cauchemar occasionné par la classe politique centrafricaine, assoiffée de marcher et remarcher sur le tapis rouge. Ce pays, considéré comme le patrimoine de certains leaders politiques, a été plusieurs fois secoué par des guerres, mutineries et coups d’Etat dont la plupart des victimes sont des civils qui jusque lors, n’ont jamais obtenu réparation après les multiples dégâts collatéraux qu’ils ont subis.
Ce pays des merveilles a pour ennemis des hommes politiques qui ne font que le ramener dans un KO à cause de leurs intérêts égoïstes. Certains politiciens et leaders des partis politiques ont pour seule mission de mettre en péril les institutions de l’Etat et surtout, retarder le développement socio-économique de leur environnement.
Malgré leurs agissements pour empêcher la RCA de sortir du pétrin, plusieurs solutions ont été proposées et exécutées pour la résolution de la paix dont l’une est le récent accord de paix négocié à Khartoum, la capitale du Soudan, à la date du 06 février 2019, et signé à Bangui, mais hélas ! Sans succès.
Cette pratique du recours aux armes dans le but de déstabiliser le pouvoir et organiser la transition et le dialogue, sont les seules voies pour certains dirigeants de Centrafrique qui continue de pratiquer la barbarie comme une option, afin de reprendre le fauteuil présidentiel, à l’exemple du groupe rebelle dénommé Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).
Pourtant, il y a la présence des forces onusiennes et d’autres alliés, tous ont pour mission principale, le maintien de la paix en assurant la sécurité du peuple centrafricain, ce qui est bien dommage ! Car malgré leur présence avec les dotations d’armes qu’ils possèdent, ce pays continue de sombrer dans la tuerie, l’insécurité et la barbarie.
Egalement, la justice centrafricaine à l’exemple de la Cour Pénale Spéciale (CPS), est appuyée par la Cour Pénale Internationale. Grâce à cet apport, l’on assiste aujourd’hui à la tolérance zéro pour tous les semeurs de troubles. Ce qui veut dire que tout acte de crime contre l’humanité ne restera pasimpuni.
Grâce à la détermination des FACA appuyées par leurs alliés, certaines villes de la RCA sont désormais sous contrôle des forces loyalistes à l’exemple de la ville de Bouar qui était le centre de théâtre des bruits de bottes des troupes rebelles. L’on se pose la question de savoir si on doit d’abord vivre la même crise qu’a vécue le Rwanda avant d’arriver à une stabilité tant souhaitée et attendue ?
Il faut dire que la crise militaro-politique dans un pays, constitue un blocage pour l’essor de sa nation. Quelques solutions adoptées pour la sortie de la crise en RCA est également le vivre ensemble dans les différentes communautés et également la cohésion sociale instaurée par les autorités du pays.
