Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 17 mars 2021— (Ndoni Sango) : La journée internationale des droits de la femme célébrée dans le monde entier à la date du 8 mars de chaque année est considérée comme une journée de réflexion et de prise de conscience. Mais qu’en est-il chez la femme centrafricaine ?
La commémoration de cette journée est donc considérée comme un moment de fête et des déboires par certaines filles et femmes centrafricaines. Pourtant, le concept genre avec la notion d’égalité entre l’homme et la femme, doit être l’un des sujets à débattre mais hélas ! La réalité nous dit le contraire.
D’après certaines associations féminines, telle que l’organisation des femmes centrafricaines (OFCA) ONU Femmes, plusieurs activités ont été énumérées pour la célébration de cette journée. On peut citer entre autres, nettoyage des écoles, visite guidée au chevet des malades et des sites des déplacés etc…
Mais lors de cette journée, peu de ces activités ont été effectuée par ces filles et dames de la Centrafrique. D’après les constats faits le jour de cette journée, des filles et femmes centrafricaines sont plutôt en uniformes de pagnes de 08 mars de différents modèles dans des bars dancing, des boites de nuits, des restaurants et autres en d’autre terme les déboires au lieu de faire une assistance, ou encore de faire des dons aux démunies.
Tous ces constats prouvent que la femme centrafricaine n’a toujours pas encore comprise l’idée de la journée du 08 mars. Hors ailleurs dans l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest au Sénégal, les femmes se sont mobilisées selon les différentes associations autour d’une table pour une journée de réflexion et d’action concrète afin de contribuer positivement et efficacement au développement de leur pays.
Les filles et femmes centrafricaines doivent normalement copier les bons exemples sur celles d’ailleurs afin de mettre l’accent sur les différents points qui pourront contribuer à leurs épanouissements tels que la scolarisation des filles, la lutte contre les violences faites sur les femmes et la grossesse précoce. De lutter également contre la mortalité néo-natale et infantile et également à l’implication active de la femme dans la lutte contre la pauvreté, la famine et aussi de lutter pour le retour de paix dans notre pays.
A titre de rappel, lors de la célébration de cette fête, le thème national retenu est « investir dans la consolidation de la paix et l’égalité des sexes pour la protection et l’autonomisation de la femme dans le contexte de Covid-19 en RCA ».
