Par Thomas KOSSI
Bangui 24 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Ces jours-ci, PAM et OXFAM ont en main les cas des 3.000.000 habitants centrafricains menacés de famine. Les ONG demandent avec insistance de l’argent nécessaire pour pallier à la situation de crise. Leurs cris auront-ils une résonnance favorable ?
En République centrafricaine, l’agriculture en tant que telle, ne pourra nullement faire la peur aux gens. Quand bien même l’on y pratique une culture qui frise le dérisoire, le rendement des vivres reste ce que la population souhaite. Avec une rentabilité qui ne peut ragaillardir le peuple qui le souhaite, force reste à cette alimentation qui demeure la source de notre existence. Seulement, les veuves et les orphelins ont-ils le loisir de se tirer de cette affaire vu que la situation est dramatique ?
Avec les crises tous les (10) dix ans qui secouent ce pays, les dégâts étant incalculables, la population ne peut qu’être effrayée par ce type de malheur. L’on vit difficilement, mourant comme une mouche que l’araignée ne veut pas voir de ses yeux de prédateur.
L’agriculture recule terriblement, parce que les violents agresseurs, non seulement tuent la main forte, mais bâclent le courage de tous ceux qui font la force de la cité. Et donc, la république qui doit avancer, fait du 100 km de retard qui remet la machine à une bêtise ignoble qu’aucun citoyen, quel qu’il soit, ne peut résoudre.
Que peuvent faire les ONG si la communauté internationale reste la main ballante ? Car, les vulnérables de la République centrafricaine continueront de souffrir sans que l’aide recherchée, ne leur tombe comme maille de Moise.
La famine, une véritable crise humanitaire, sauvera de ses eaux sales et boueuses, les veuves et orphelins de Centrafrique ?
