Par Marly Pala
Bangui 7 juin 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est un pays large en termes de superficie et riche en ressources naturelles. Mais force est de constater que la majeure partie de sa population est restée pauvre ou chômeur, parce que la plupart des Centrafricains veulent juste faire le luxe. Que peuvent faire les habitants de ce beau et grand pays, afin de pouvoir le développer ?
Située au cœur du continent africain avec une superficie de plus 623.000 Km², la République centrafricaine possède des richesses naturelles accrues et d’énormes potentialités. Car chaque jour, de nombreux étrangers, attirés par ces richesses diverses, viennent dans le pays malgré les problèmes sécuritaires auxquels le pays fait face. Mais le grand problème qui se pose, c’est le manque de volonté manifeste de ses enfants, à travailler dur pour son développement.
Bon nombre de Centrafricains aujourd’hui, ont des expériences sur plusieurs domaines d’activités, mais préfèrent le luxe, c’est-à-dire, ils cherchent par tous les moyens à s’asseoir dans les bureaux pour travailler. Et pourtant, le développement d’un pays ne se résume pas seulement dans la Fonction publique.
A titre d’exemple, certains pays de la sous-région font développer leur territoire à travers l’Agriculture, l’Elevage et le Commerce, pour ne citer que ceux-là. Alors qu’en Centrafrique, beaucoup de diplômés sont sortis des grands centres de formation et reviennent les mains vides, sans avoir à l’esprit de créer des initiatives pour contribuer au développement de leur contrée. Ce qui revient à dire que la Centrafrique est un pays qui a des potentialités mais avec des habitants plus que pauvres.
Ailleurs, sous d’autres cieux africains, les citoyens se jettent à l’eau par tous les moyens afin de développer leurs pays. Citons par exemple le Burkina Faso, connu pour son agriculture, le Cameroun, le Rwanda et plusieurs autres régions d’Afrique. Ce qui est contraire pour la Centrafrique, car le citoyen lambda ne rêve que du luxe au détriment des travaux champêtres.
Ce constat intervient suite au phénomène de l’exode rural qui gagne le cœur des Centrafricains et le manque de volonté politique visant à la décentralisation des services de l’Etat. Il permet aux personnes de rester sur place que de travailler farouchement pour le développement de leur territoire national.