Par Thomas KOSSI
Bangui 9 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Comme la population à Obo, capitale provinciale du Haut-Mbomou se targue de joie, pour la nourriture en abondance ! Parce que la pensée collective laisse entendre que rien ne marche avec les bruits des bottes. Ils se sont tus et la vie renaît.
La reprise de la guerre déclenchée par la CPC, a plongé le pays en entier dans des chagrins. Tout venait à manquer et les soucis au quotidien avait repris de beauté. Que manger et où trouver à faire tenir l’âme en éveil ?
L’on ne peut aller nulle part, les crépitements des armes de tout calibre tonnent. Il vaut mieux alors se tenir tranquille que de faire le moindre geste que l’on peut tristement regretté. On mourait de faim. On mourait du coup de l’arme à feu.
La mort logeait autour de chacun, le simple fait de vouloir aller au champ, signifiait, ne pas aimer la petite vie à laquelle nous tenons exploiter au maximum. C’est pourquoi, lui vouloir sa disparition, équivalait à la recherche béatement de sacrifice que personne ne pourra s’en rappeler.
Et donc au fait, faire de l’agriculture qui sauve dans des situations délicates, empêche chaque individu à se libérer totalement. Ce qui veut dire adieu aux légumes de tout genre, que l’on retrouve avec acharnement et allégresse sur le marché de la ville d’Obo.
Le monde sans exception a sa part. Les ONG broutent à merveille ce qu’ils trouvent jeté mercantile ment dans les plats qu’on leur sert. L’abondance étant telle, les vendeuses donnent à manger gracieusement à celle ou celui qui en veut. La liberté de travailler sans armes offensives, plaise à l’homme centrafricain de démontrer la capacité de ce qu’il peut produire pour lui-même comme pour l’autre également.
Les respectables défenseurs du peuple dans la misère, trouvent dans ce tableau épanouissant, jubilant, la fierté de la nation en général. Perdue en un moment et meurtrie par les engins de mort nuisible, ils la sorte brillamment de leur magie régalienne, la tête laborieuse hors de l’eau.