Par Thomas KOSSI
Bangui 4 août 2021—(Ndjoni Sango): Les derniers évènements dans le pays inquiètent plus qu’ils ne donnent la paix au cœur des compatriotes. Dans les provinces on tue à volonté. A Bangui, les meurtres des braquages se multiplient en désordre. Que devient la population en définitive ?
Cette dernière est plus que malheureuse en ces heures. Parce que, du matin au soir, l’on se demande que sera la couleur du jour qui arrive d’un moment à l’autre. Tant, le malheur que ressentent enfants, mères et pères est considérable. La peur, la désolation, l’inquiétude, toutes ces misères accablent les gens qui pensent proprement à leur terre natale.
Seulement, à quand la fin de ces odieux penchants?
Les armes parlent à tout instant en RCA. Les assassinats ne se comptent pas vu que les bourreaux trouvent un malin plaisir à écraser la vie des autres. Des provinces, les rumeurs qui surpassent les parents de la capitale, détruisent les âmes des bienaimés qui ne savent pas à quel saint se vouer. Les prières se dites tant bien aux heures tardives de la nuit et du jour.
Dieu entend-il encore les pleureurs des 623.000 km² livrés temporairement aux pires tortures ? Comme Il est plus que patient, observons que les choses se fassent selon son vœu, et un de ces quatre matins, la surprise divine résoudra le reste.
La peur, l’inquiétude, le désagrément font le parapluie qui n’arrête guère un peuple dont le châtiment ne fait qu’absolument rien pour plaire. La grosseur des malaises grandissant à chaque soleil levant, quel sera le vrai Être Suprême qui donnera la paix véritable aux demandeurs au quotidien ? Attendons alors, la solution idoine viendra de la sacro-sainte Providence qui supprimera tout. En quel jour ?
L’on dit que « quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil brillera ». Lequel dans le legs de Boganda, aspire encore à cette suggestion ? Croyons et croyons fermement, les uns et les autres verront bien ce qui adviendra.
