Par Thomas KOSSI
Bangui 28 août 2021- (Ndjoni Sango) : Personne ne se surprendra que le pays à lui ne ramasse un de ces jours, une médaille en or de la médiocrité. Et pour cause, la manie de la nation va souvent sinon toujours dans une faiblesse de caractère dont on n’en parle jamais ailleurs. Mais de quoi s’agit-il effectivement ?
Le Centrafricain adore vivre. Il adore vraiment vivre avec des allures indignes de l’homme qui participe au développement de sa terre. Tant il sait exactement que le sol et sous-sol renferment des potentialités dont le monde entier en est envieux. Et de ce fait, les autochtones qui savent pertinemment que l’avenir pourra leur être favorable, foule au pied cette opportunité ouverte.
En sabotant cette facilité qui donne un bon air de vent radieux aux filles et fils du terroir, les étrangers qui pullulent dans le coin en profitent pour le saccager. Car, ne les voilà-t-il pas en train de vivre en calife que de pauvres enfants de rue !
La République dont nous avons bénéficié des avantages par le fondateur, nous échappe de la main. Malheureusement, le Centrafrique abandonne ses propres enfants. Que devons-nous faire en retour ?
C’est ignoble que nous laissions tomber ce qui nous est capital au profit des aventuriers de tout ordre. Ils en tirent le maximum de ce capital et pavanent partout pour manifester leur puissance extraordinaire. Malheur aux petits chéris de la maison qui souffrent et meurent comme des fourmis.
Les décennies qui mettent la terre natale dans le pire malaise, ne nous édifie nullement. Devant le mal que vivent les compatriotes dans l’arrière-pays, ils volent tous vers la capitale Bangui.
Mais que sera-t-il demain tant il y aura le retour de la situation ? Avec quel courage chercherions-nous le moyen de courir nous réfugier au fin fond de la cambrousse ?
Prenons le temps nécessaire de réfléchir. Sinon, la peur de ramasser la médaille en or de médiocrité sera universelle.
Comme l’a bien soutenu un politique en campagne, « Défendons notre chapelle en attaquant la forteresse des autres ». Réussirons-nous alors à ne point décrocher la médaille d’or de la médiocrité qui nous pèse dessus ?