Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 2 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les activités génératrices de revenus exercées par les jeunes adolescents en période de grandes vacances, sont à apprécier différemment. C’est le cas d’une jeune fille nommée Alice, habitant dans Bimbo 3 au quartier Cité de la paix, qui braise le maïs et les bananes plantains devant un Ciné-vidéo pour préparer sa rentrée scolaire de 2021-2022.
Comme d’habitude, les vacances de l’année scolaire sont toujours soldées par des petits commerces que les jeunes garçons et filles pratiquent à longueur de la journée. Non seulement pour gagner leur gagne-pain, mais aussi, pour leur permettre de faire des petites économies afin d’acheter les fournitures scolaires.
Les parents sont les responsables à faire face aux charges de leurs enfants en attendant que ceux-ci puissent avoir l’âge de se chercher eux-mêmes leurs pains quotidiens. Mais avec les difficultés et les crises répétitives que traverse la RCA, certains parents qui sont encore en fonction, avec le salaire insuffisant, et ceux qui sont déjà admis à la retraite sont dans des situations déplorables pour répondre aux multiples besoins de leurs progénitures.
C’est le cas d’une jeune adolescente âgée de 15 ans, qui se bat de ses propres ailes pour répondre à ses divers besoins. Je suis encore une élève, mais cela ne m’empêche pas d’aider ma famille avec ce petit commerce, a fait savoir Alice, la jeune commerçante.
« Nous sommes 7 enfants au total, 4 filles et 3 garçons, et c’est moi l’aînée de cette famille. Mon père est déjà à la retraite et sa pension ne tombe plus régulièrement. Du coup, c’est difficile pour nous de nous en sortir. C’est cette situation qui m’a poussé à faire ce petit commerce afin de préparer ma rentrée scolaire de 2021-2022 qui s’approche à grand pas », a-t-elle expliqué.
Ces petits commerces exercés par ces jeunes gens ne se limitent pas seulement dans la capitale centrafricaine. On trouve également ces braves garçons et filles dans les villes à l’exemple de M’baïki dans la Lobaye, qui achètent des balles de friperies à Bangui pour revendre en provinces.