Par Thomas KOSSI
Bangui 24 septembre 2021—(Ndjoni Sango): Avec la moult torture que le peuple de Centrafrique organise à chaque instant dans sa marche vers le développement, l’on a l’impression que rien avance comme il faut. L’on marche cinq (5) kilomètres vers et trente-cinq (35) kilomètres derrière. Est-ce une bonne marche d’un piéton en compétition?
Faisons un recul récapitulatif quant à la marche d’un pays en voie de développement vers un avenir meilleur. Car tout le monde sait pertinemment que la volte-face dont le pays souffre, n’aura point de pareil.
C’est pourquoi il faut penser aux terribles maux qui tapent sur ce pays. N’est-ce pas que ces terribles faits qui concourent aux grands désarrois qui le troublent tous les cinq ou dix ans, sont à faire disparaître définitivement ?
Le développement qui nous interpelle, appelle le citoyen véritable à croire que les choses aillent dans l’ordre. Malheureusement, les coups d’Etat, mutineries, rebellions et autres facettes incompréhensibles de la mauvaise gouvernance, tiennent à cœur.
Aujourd’hui encore, les vols monstrueux des panneaux solaires exacerbent les amis, ceux-là qui veulent que nous resplendissions comme eux-mêmes dans leur territoire lointain. Qui voudra que cette bassesse d’esprit plane chez lui où la paix règne perpétuellement ?
Et pourtant, l’on laisse croire que l’argent n’aime pas les coups des bottes. En République centrafricaine, ces coups de bottes sont une religion incontournable que nous vénérons divinement comme une divinité extraterrestre. C’est par ces détours que le mode de vie change dans le berceau des Bantou. Ne devient-on pas le 1er Centrafricain par les balles qui assomment sourdement des centaines de milliers de compatriotes aimant et vivant pour la paix ?
Les torsions pour le développement et la croissance se multiplient dans le coin de peur que l’on se demande si l’avenir sera pour un pays qui a déjà connu le malheur par son créateur qui a été assassiné méchamment ? Les orphelins attendent leur tour de mourir dès que la cloche sonnera.
A l’exemple des pays comme le Royaume du Maroc, la Tunisie, la Libye et l’Egypte, le Centrafrique aura-t-il la chance que sa population s’habille pendant des années sans que le pan de la colle de sa chemise ne se salisse ?
Nous nous battons dans ce sens, n’est-ce pas ? Seulement, le développement et la croissance ne seront que des rêves éloignés pour les filles et fils des 623.000 km². Que le ciel vive toujours ! Les habitants de la REBELLION quinquennale et décennale verront-ils cette pure réalité de leurs yeux ?
