Par Thomas KOSSI
Bangui 26 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : L’ONU a annoncé le déploiement à Bangui d’un nouveau commandant de Joint Task force de la Minusca. Seulement, ce général mauritanien, Zayed Moubarak Al-Khair, qui va diriger les opérations des casques bleus à Bangui, est très controversé, jugé raciste du fait de son implication dans l’épuration ethnique des négro-mauritaniens à l’époque où il fut chargé des renseignements.
La lettre ouverte du Président des Cadres de concertation des rescapés mauritaniens, Demba NIANG, au Secrétaire Général des Nations unies à propos de la nomination de son compatriote à la tête des forces de la Minusca, a tout dévoilé.
Ecrit depuis le 3 septembre de l’année en cours, il y a lieu de tenir compte du contenu qui brouille les esprits déboussolés des Centrafricains qui ne cessent de mourir. L’ONU, qui tente tant bien que mal de résoudre le malheur national, sait un petit peu qui est cet homme.
Un tortionnaire, auteur de graves violations des droits humains, c’est-à-dire, un RACISTE de PIRE race qui a concouru à assassiner 500 (cinq cent) militaires Noirs en 1990. Zayed Moubarak est un excellent magistrat des tueurs des victimes extra-judiciaires.
Maintenant qu’il a nettoyé ses propres frères de la Mauritanie, son grand vœu noir pour l’heure, c’est de vouloir venir consacrer son malsain désir de démon dans un coin où l’on tue comme l’on veut. Et il ne trouve pas mieux que de courir en zone où un héros a été abattu comme un chien, Barthélémy BOGANDA ?
Voilà la photographie de ces sauvages Seleka de son époque transformés à présent en Coalition des Patriotes du Changement (CPC) qui persistent à faire mordre le sable aux Centrafricains. Et vu que l’embargo est encore en l’honneur, il aura soufflé à ses vieux compères de mauvais sang, de venir commettre les terribles morsures de sangsue avec les victimes qu’il croit sucer jusqu’à quelle veine !
Pourquoi Demba DIANG s’oppose catégoriquement à la nomination de Zayed en RCA ? Il est dit que si tu veux connaître l’homme, donne lui le pouvoir. En chargé des renseignements, ce dernier a fait le plein de ce pouvoir. Il en a tué, fait tuer et garde encore envie de les exterminer jusqu’au dernier. Mais avec ce que ses semblables ont déjà réalisé dans le mouroir, il en reste combien à éliminer ?
Vu que nous sommes des vivants à mourir au jour le jour, attendons notre tour et quand le glas sonnera, nous irons comme tous ceux qui nous auront précédés. L’ONU doit se renseigner sur les hommes et femmes devant servir sous les couleurs onusiennes avant de procéder à la nomination et déploiement pour éviter des dérapages ternissant son image dans les pays où se trouvent ses missions.