RCA: l’engagement des jeunes filles à devenir des ferventes religieuses dans les congrégations

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Une soeur de la congrégation religieuse de Padré Prio à Bimbo, sortie sud de Bangui @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 26 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Plusieurs illusions se font autour de l’engagement des jeunes filles dans leur vocation de devenir des Sœurs au sein d’une Congrégation religieuse en République centrafricaine.

Des interprétations malveillantes et indignes se font au jour le jour à l’endroit de ces jeunes filles qui optent pour la vocation de devenir des servantes religieuses. Il y a deux concepts à savoir : -celles qui sont nées dans une famille chrétienne catholique où à bas âge sont formées par des Sœurs et Prêtres pour entrer dans leur camp ; -celles qui sont dans une relation quelconque avec un partenaire mais par mécontentement social, décident d’entrer au couvent pour se consacrer aux œuvres religieuse.

C’est ce qu’on appelle la vocation tardive. Grâce au témoignage de l’une d’entre elles, nous arriverons à mieux percevoir leur choix.

Etre au couvent ne veut pas forcément dire que nous sommes sous l’emprise des Prêtres et des Sœurs, a fait savoir Carine, l’une des futures religieuses d’une congrégation de la place : « J’ai consacré ma vie à servir le Seigneur depuis toute ma petite vie.  Ce qui veut dire que je m’abstiens de beaucoup de choses et des désirs de ce monde qui pourraient nuire à ma vie chrétienne. C’est pourquoi j’ai décidé d’entrer aux couvent qui est également un centre de formation et d’orientation des jeunes filles qui désirent pour vocation de devenir des servantes du Seigneur », a-t-elle expliqué.

« Nous recevons plusieurs types d’éducation à savoir : L’éducation religieuse qui nous guide pour comment servir DIEU et respecter ses commandements. Egalement, un autre type d’éducation lié à la vie estudiantine et professionnelle. Ici dans ce couvent, il y a beaucoup de formations et des encadreurs qualifiés pour les dispenser. Nous avons l’enseignement qui nous permet de devenir des Infirmières, des sages-femmes, des couturières, et même des enseignantes dans les écoles privées, publiques de la place voire l’université », a-t-elle conclu.

Avant, les Sœurs des congrégations religieuses n’exerçaient pas d’autres activités parallèles à celles de ne servir que Dieu. Mais de nos jours, avec le concept de l’émancipation de la femme, elles sont reparties dans différents domaines de formations.

On trouve aujourd’hui des Sœurs qui sont des infirmières dans des hôpitaux, des maternités et même des enseignantes dans les écoles privées, publiques et l’ECAC, à l’exemple de l’Ecole Padré-Pio située dans Bimbo 2.

Les salaires perçus par ses sœurs sont répartis de la manière suivante : Une partie sert de contribution dans leur communauté, et une autre pour secourir leur famille respective en cas de besoin et pour leur propre épargne également, car, toute peine mérite salaire.

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