Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 1er octobre 2021—(Ndjoni Sango) : « Bangui la coquette », cette ville née d’une civilisation multiforme n’est plus celle où l’on profitait des samedi et dimanche pour des virées nocturnes rythmées par un climat d’ambiance. On partait au Punch Coco, au concert de Cool Star, Ti Bé Ti Mbi, avec Canon-Stars, au bar dancing ABC de Musiki au KM5 et autres distractions pour vider le stress après le travail de la journée.
Aujourd’hui, ces ambiances nocturnes de la belle époque n’existent quasiment pas. Cette situation de méfiance à Bangui durant la nuit est provoquée par de nombreuses crises militaro-politiques déclenchées par les multiples groupes rebelles en complicité avec certains leaders politiques assoiffés de pouvoir et de sang, depuis la période de 2013 jusqu’à l’heure actuelle.
Il n’y a pas seulement que les conflits politiques mais également le phénomène de l’insécurité grandissante lié au cas de braquage à main armée dans la capitale centrafricaine, et également dans ses diverses périphéries.
Des cas de force majeure, des morts mystiques, métamorphismes, sorcellerie, pratiques malsaines, et autres phénomènes surnaturels, font que le peuple centrafricain se réserve des lieux de distractions, et pose la question de savoir si un jour ce pays hospitalier avec plein d’avenirs retrouvera enfin un équilibre parfait, sa quiétude et son calme ?
Des cas de pillages des usines et sociétés de la place font disparaître certains lieux de loisirs à l’exemple du Cinéma le Rex, qui était très connu des nationaux et des étrangers amoureux des films africains, Mangala, Indous, Américains et autres projections cinématographiques de tout genre. La situation fait que les natifs du pays et d’autres visiteurs ont perdu le goût de loisirs au pays des merveilles durant la nuit.
De nombreux dispositifs sécuritaires avec les points de contrôle, est une stratégie mise en place par le gouvernement pour freiner l’avancée des cas de braquages et autres types de banditismes, qui continuent de nuire à la vie des paisibles citoyens du pays de « Zo Kwe Zo ».
Aujourd’hui, à Bangui et partout ailleurs, dans certaines provinces comme celle de la capitale, on observe plusieurs lieux de maquis, de pleins airs et autres, malgré l’avancée de la nouvelle technologie. Mais la réputation que le temps de Tango Yabawéndo dit l’époque de paix, de sécurité et d’amusement où on peut rentrer à n’importe quelle heure sans être angoissé et dépouillé comme le font les bandits de grands chemin actuellement, n’est pas à comparer aujourd’hui.