Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 8 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis la prolongation de l’embargo sur les armes en Républicaine centrafricaine par le conseil de sécurité de l’ONU, les Centrafricains se sont pas restés indifférents à cette situation déplorable dont traverse le pays de « Zo Kwe Zo ».
Plusieurs manifestations citoyennes effectuées par des mouvements de soutien, des Associations de la jeunesse, la société civile centrafricaine et autres collectivités publiques de la place, pour protester contre la prorogation de l’embargo sur les armes et réclament la levée définitive de cette sanction imposée sur les armes en Centrafrique depuis 2013 par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette situation de l’embargo dont subit la Centrafrique depuis 2013, joue défavorablement en faveur des Forces armées centrafricaines (FACA) qui doivent faire face à la menace sécuritaire.
En ce sens que ces forces gouvernementales ne peuvent pas être dotées suffisamment des armes et minutions, pour défendre les institutions de l’Etat, les frontières respectives de la RCA avec les autres pays, mais également de protéger la population face à une attaque des criminelles de la CPC.
Plusieurs plaidoyers ont été faits par les autorités centrafricaines pour demander la levée totale de cet embargo. C’est dans ce contexte que le président Touadera s’est rendu récemment à New-York pour débattre de la question de cette sanction afin qu’elle puisse être levée définitivement.
Pas plus tard, que le 4 et 6 octobre 2021, les groupes rebelles de l’UPC ont repris les hostilités contre les civils. Cet acte a occasionné la mort de plusieurs civils. Malgré les multiples mobilisations faites par les filles et fils du pays, la situation de l’embargo qui pèse sur ma RCA comme une épée de Damoclès, reste toujours la même. On ne sait pas à qui cette situation profite exactement.