Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 30 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Les conducteurs de mototaxis sont très mécontents contre certains responsables des Associations des conducteurs de ces engins à deux roues. Le mécontentement découle des fonds collectés par ces responsables dont la gestion pose problème.
Le milieu du transport urbain plus précisément les conducteurs de Mototaxis comptent entrer en grève pour pointer du doigt certains responsables de leurs Associations. Ils collectent des fonds auprès de ces conducteurs dont ils ignorent à quoi servent ces cotisations journalières à hauteur de 100 FCFA qu’ils versent à ses bureaucrates.
Les fonds collectés nous permettent de venir en assistance avec un conducteur éprouvé ou malade, a fait savoir le responsable du bureau des mototaxis de Foyer de la charité dans Bimbo 2 : « Tous les matins, nos agents collecteurs se pointent sur les stations des conducteurs des mototaxis pour collecter les 100 FCFA qui servent à soutenir un collègue ou un conducteur dans une situation difficile telles que les décès, cas de maladie ou encore des cas d’accident », a-t-il détaillé.
Alain, l’un des conducteurs de ce secteur donne la version contraire des faits : « Ils ne disposent pas d’un compte Orange money ou autre pour épargner cet argent. A chaque fois quand il y a eu un cas de malheur, c’est nous les conducteurs qui cotisons à hauteur de 250FCFA chacun. Le plus bizarre est que certains parmi eux, il y a ceux qui prennent nos cotisations et s’achètent des motos et mettre en circulation. C’est malhonnête ce qu’ils font », a- t-il déploré.
« Nous souhaiterons à ce que la gestion de ses fonds soient remise à une autre collectivité ou par exemple la Mairie de Bangui et non ces faussaires qui mangent à la sueur de nos fronts et nos périls », a-t-il souhaité.
Le ministère en charge des transports doit trouver une solution à cette situation avant que ces conducteurs de mototaxis entrent en grève car, certains fonctionnaires et écoliers empruntent ces moyens roulants pour vaquer à leurs multiples occupations. Affaire à suivre.
