Par Thomas KOSSI
Bangui 17 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers jours, les élus du peuple ont brillé en faisant appel au chef du gouvernement de se présenter « humblement » sous leur arbre à débat pour tirer au clair quelques brouilles du village. Est-ce autant dire que la conscience nationale mérite vraiment qu’elle soit interpellée si le besoin se fait sentir ?
A une époque donnée, un diplomate étranger a affirmé au su et au vu de tout le monde : « La RCA se veut un petit pays. Cependant, le gouverner est une grosse pierre à avaler ». Qu’est-ce qui a modelé cette intelligence délicate à se prononcer de cette manière ? C’est alors que des petites caboches comme les nôtres, se débrouillent à le tirer au clair.
La session des députés de la 7eme législature a trouvé une panoplie de maux centrafricains à devoir relever. Du mieux, l’invité se trouvait être Henri-Marie DONDRA, le Premier ministre centrafricain qui osait répondre si démocratiquement à ceux qui l’attendaient. Le discours allait être chaud. Et par conséquence ?
Bien de choses cachées et non allaient se faire connaître par le tout premier membre du gouvernement. Pourquoi ? Parce que, si on peut l’imaginer de cette façon, la voile non vue devait apparaître sous les yeux parfois hagards de l’auditeur concerné.
Tant, bien de situations délicates, les vibrants supérieurs hiérarchiques le savent alors que non, quand un Conseiller du chef de l’Etat s’arroge le droit de dire qu’il (le chef de l’Etat) ne savait rien de cette arrestation d’Hassan BOUBA, le ministre de l’élevage. Délicatesse ou indélicatesse du régime ?
La question reste et demeure posée parce que l’on pense du noir dans l’entrain de la présidence et du gouvernement.
Cela aura été démontré à suffisance, les multiples points soulevés par les représentants de la nation n’ont pas reçus la satisfaction des poseurs d’éclaircissements. Pourquoi cette déviation ?
L’on vous répondra que ce n’est que solidarité politique surtout, parce que les uns ne peuvent point proclamer oui et les autres, non. Mais qui trompe qui dans cette démarche de recherche de développement des 623.000 km² de la superficie de notre ère ?
La République centrafricaine est le bien commun des enfants de cette terre. Vu que tout le monde le clame vivement, chacun tient la garder dans sa main. N’est-ce pas dans ce genre que la conscience nationale qui appartient généralement à tous, fasse éclairer les yeux de booster l’avenir vers le bon port ?