Par Kizer MAÏDOU
Bangui 3 Janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Les activités académiques paralysées par le mouvement de grève va de pire en pire sous le campus de l’université de Bangui. Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur qui était en grève depuis deux mois, a décidé de poursuivre leur revendication dans un mouvement de grève sans limite.
Depuis 2 mois, les enseignants du supérieur réunis au sein du syndicat autonome réclamaient du gouvernement centrafricain, l’amélioration de leur condition de travail sur le campus universitaire de Bangui.
Le décret d’application de leur statut particulier et la nomination aux postes vacants de certains responsables voire celui du Recteur qui n’est pas encore désigné suite à la nomination de l’ancien Jean Laurent SISSA-MAGALE au poste de Ministre de l’enseignement supérieur.
A l’entame de ces mouvements de manifestations, les enseignants on observé une grève dans un délai tout en respectant les procédures administratives. A l’issue de cette procédure, le syndicat a été même reçu par le chef du gouvernement en son cabinet le 22 décembre dernier pour expliquer leur situation au Premier ministre afin de trouver un consensus.
Le bureau exécutif par le biais de son Secrétaire générale affirmait qu’il y avait des évolutions dans les négociations avec le premier ministre, et a promis de repartir vers leurs pairs pour une ample explication avant de se prononcer, a expliqué Eddy Romuald WODE PALEM.
Après concertations, les gardiens du temple de savoir passent à la vitesse supérieure et ouvrent la bataille sur un front élargi. Depuis le 31 décembre de l’année dernière, ils ont décidé d’entrer dans une grève élastique qui n’a pas de fin.
A ce jour, les cours sont loin de reprendre sur le campus universitaire de Bangui, SYNAES et les enseignants intégrables ouvrent parallèlement la grève sur le campus universitaire.
Après le mouvement du SYNAES qui a paralysé l’université de Bangui, leurs collègues, en instance d’intégration, ont déposé sur la table du gouvernement une note de grève revendiquant leur intégration dans la fonction publique, unique point de revendication.
Deux entités différentes, des points de revendications diverses, les enseignants du supérieur et en instance d’intégration risquent de compliquer davantage, la situation à l’université de Bangui et aux autorités éducatives.