Par Marly Pala
Bangui 10 février 2022—(Ndjoni Sango): La République centrafricaine est détentrice de deux trophées de l’Afro basket (Yassitoungou), de 1974 et 1987. Mais, vu du dehors, sur le terrain, les réalités restent à désirer. Alors, qu’est-ce qui prouve que le Centrafrique est un pays de basketball et détenteur de deux titres continentaux ?
La République centrafricaine est l’une des grandes nations de basketball, avec deux trophées continentaux que les Centrafricains appellent (Yassitoungou), datés de 1974 et 1987. Mais depuis quelques décennies, cette valeur tend à disparaître à cause de multiples raisons.
Sur le plan infrastructures :
Le pays manque cruellement d’infrastructures adéquates et normales pour pouvoir abriter des grandes compétitions internationales en ce moment. Alors qu’il y a des pays qui ne sont pas habitués au basketball, possèdent des palais de sports qui répondent aux critères voulus. Mais en Centrafrique, on compte juste deux infrastructures en état de délabrement très avancé, qui se trouvent dans la capitale. Il s’agit du Centre National Martin Ngoko entièrement détruit et impraticable et l’unique Palais de l’omnisports aussi dégradé qui abrite le championnat.
Les ressources humaines, matérielles, financières et techniques :
La République centrafricaine qui est une nation de basketball ne dispose pas en ce moment, des moyens conséquents pour pouvoir répondre aux besoins des athlètes qui ont la volonté de prendre part à la sélection nationale. Car, si l’on parle des préparatifs de la sélection pour participer à des grandes compétitions, on se rend compte qu’il y a un réel manque de volonté politique vis-à-vis du sport, ceci, pour les autres disciplines aussi.
En plus du manque des moyens, s’ajoute le problème matériel (équipements, ballons, filets, etc…), ce qui fait que les joueurs se préparent toujours dans des conditions déplorables. Est-ce les réalités dans d’autres pays, détenteurs du trophée de l’Afro basket ? Que fait-on avec les valeurs de ces trophées ?
Toutes ces interrogations restent encore sans réponses, alors que certains pays qui ont ces titres continentaux, développent leurs sports à partir des valeurs qu’ils ont reçues et construisent des infrastructures sportives adéquates qui pourront permettre aux générations futures de prendre la relève. Attendons voir…
