Par Fofito Mattas
Bangui 15 février 2022—(Ndjoni Sango) : Les étudiants subsahariens, inscrits dans différentes filières de formation au Royaume du Maroc, font face, depuis un moment, aux difficultés liées à la délivrance des titres de séjour. Cette pièce est l’un des documents les plus utilisés par les étudiants, en dehors de la carte consulaire délivrée par l’Ambassade de chaque nation, installée au Maroc. Cependant, quel est donc le motif de ce refus par la police marocaine ?
Les étudiants subsahariens, plus précisément, les Centrafricains qui étudient dans les différentes facultés et instituts privés de formation dans les diverses villes du Maroc, sont confrontés, ces derniers temps, au refus de délivrance de titre de séjour par la sûreté nationale.
Cette pièce d’identité délivrée par cette institution, permet, non seulement aux étudiants d’être en règle avec les autorités marocaines, mais également, d’avoir accès aux divers services administratifs et autres transactions financières qu’ils effectuent. A l’exemple des transferts d’argent via Western, Money-Gram et Wafa cash.
Entretemps, l’obtention du titre de séjour ne posait aucun souci si et seulement si les pièces jointes sont au complet et authentiques. Contrairement à cette nouvelle loi qui exige à ce que si le visa expire, l’étudiant doit repartir dans son pays d’origine pour le renouveler et revenir au Maroc pour l’établissement du titre de séjour.
« Nous sommes confrontés à une situation délicate où pour avoir le titre de séjour, il faut l’appui de nos écoles et autres témoignages. Avant cette loi, les étudiants obtenaient leurs séjours sans problème. Ce qui est surprenant, c’est que nous ne sommes mêmes pas au courant de cette nouvelle exigence. C’est en se rendant au poste de police que nous sommes informés. Jusqu’à lors, il y a encore des étudiants qui n’ont pas encore déposé les dossiers de leur titre de séjours », a déploré un étudiant sous l’anonymat.
Bien avant la mise en vigueur de cette loi, les titres de séjours sont délivrés aux étudiants subsahariens après l’expiration de leurs visas. Que disent les autorités consulaires de l’Ambassade de Centrafrique au Maroc sur cette nouvelle directive ?
