Par Thomas KOSSI
Bangui 15 février 2022—(Ndjoni Sango): Peut-on avoir peur du temps qui passe, car chaque chose bouge quand il le faut ? Le forgeron de la période traditionnelle qui avait pignon sur rue perd de plus en plus son élan devant le courant moderne. Aura-t-on raison de se plaindre dans ce cas ?
Les forgerons qui font notre bonheur pensent que le temps qui arrive peut déranger, nuire. Les concitoyens, en ce qu’ils espèrent, mordent énormément dans le modernisme qui s’implante dans le pays avec la multiplication de la diplomatie ouverte au vent.
Tant les casseroles et canaris durs de la belle époque, retrouveront la bêtise de l’économie chinoise et autre, qui va tout casser en un temps record avec des produits qui dominent le marché. Cette pratique du Soleil levant, brisera ce qu’une dame possède chez elle. Et que faut-il faire en ces moments-là ?
C’est certain que les secondes, minutes, heures et années qui se succèdent, apportent leurs avantages. Sans oublier non plus leurs faiblesses ! Que doit faire le citoyen qui se débrouille tant bien que mal pour joindre les deux bouts ? Faire l’impossible devant les pleines difficultés qui le poussent à s’en sortir aussi bien que mal.
Les forgerons qui ont tout le temps aidé à vivre et survivre se demandent quel sera leur sort si jamais on leur tournait le dos ? Car leur essence aura une ligne légère sinon nulle ; le modernisme aura tout ravi. C’est alors qu’il viendra la belle occasion de dire s’il faut continuer à paraître ou disparaître.
La situation, selon les âges, veut que les hommes et femmes de chaque région, viennent à s’habituer aux chroniques de leurs époques qui vont avec le tempérament qu’il faut tolérer, convenir.
Vu qu’il y a eu l’Ancien et le Nouveau Testament, autant mieux s’adapter à ces branches et l’on s’en dégagera on ne peut plus, parfaitement. Les jours des vieux passent et les cloches des nouveaux sonnent. Pourquoi alors s’en faire outre mesure, car le temps vaut le temps ?