Par Kizer MAÏDOU
Bangui 31 Aout 2022—(NDJONI SANGO) : Vient de paraitre dans les éditions de l’Oubangui « l’enfer des innocences perdue », première œuvre littéraire d’Anaïs Ariane Bally Alatan, journaliste à la télévision centrafricaine.
A travers cet ouvrage, la journaliste Ariane Anaïs Bally Alatan s’inscrit dans le registre des écrivains Centrafricains. « L’enfer des innocences perdues » est sa première œuvre littéraire présentée le samedi 27 Aout 2022 à l’alliance Française de Bangui. Dans ce nouvel ouvrage, l’auteur essaie de dénoncer les maux qui gangrènent la société centrafricaine.
« Rénatha est mon nom, je suis la benjamine d’une famille de 4 enfants dont je suis l’unique fille. Je suis du Centrafrique, pays de tous les mauvais exemples, où l’on déplace les désordres au lieu de les régler, vivant à Bélé, village situé à vingt sept kilomètre de Bangui sur la route de Markounda. Dans mon village, il n’a ni centre de santé, ni école, on vivait comme à l’époque des premiers hommes Mais je suis heureuse de vivre avec les miens dans ce village privé d’école et de centre de santé ou tous les soirs la mort rode autour des cases pour emporter les plus vulnérables (hommes, femmes et enfants). Dans mon village les femmes mettent au monde à la maison sans l’assistance d’un personnel soignant juste avec l’aide des vieilles mamans (qui ont plus de sept enfants) ayant l’expérience de la maternité. », tel est le résumé de cet ouvrage.
La jeune écrivaine Anaïs Ariane Bally Alatan est journaliste et juriste de formation. Elle est présentatrice et productrice à la télévision centrafricaine. Anaïs est aussi actrice et productrice du web série « Ce n’est pas la peine ». L’enfer des innocences perdues est son premier roman. Le roman est disponible sur le marché et se vend au prix de 3500 FCFA à la boutique CCCG au centre ville de Bangui.