Par Prince Bouanga
Bangui 23 février 2023-(Ndjoni Sango) : L’avenir de la jeunesse centrafricaine parait hypothéqué suite au mouvement de grève qu’observent les enseignants. Et si deux jours seulement après le lancement du deuxième mot d’ordre de grève des enseignants, des enfants se retrouvent à vadrouiller dans les quartiers, quels risques encourent-ils quand ils ne sont pas dans les salles de classe ?
« Ouvrir une école, c’est fermé une prison » disait Victor Hugo, et si l’on devrait transcrire autrement dans le contexte de la grève qu’observent les enseignants qui ont fermé les écoles, l’on serait tenté de dire que les enseignants veulent-ils plus de prisons que d’écoles. De nombreux élèves aujourd’hui sont exposés quand ils ne vont pas l’école. Ils ont investi les espaces publics et se livrent à des activités pas orthodoxes qui risquent de compromettre leur avenir.
Un parent rencontré au centre-ville inquiet témoigne : « quand je vois ces enfants qui trainent au parc du cinquantenaire au milieu des fumeurs de chanvre et des brigands, cela m’inquiète. L’école dans notre pays a déjà trop régressé et ces jeunes-là sont l’avenir de notre pays, ils doivent être dans les salles de classes à l’heure actuelle. Il faut que les autorités et les enseignants s’accordent vite à trouver une solution rapide » a-t-il souhaité à la fin.
Nos enfants encourent de nombreux risques quand ils ne vont pas à l’école et ils sont exposés à des prédateurs qui risquent de les entrainer dans le banditisme pour nuire au pays.