Par Erick NGABA
Bangui 6 mars 2023—(Ndjoni Sango): Une opération conjointe militaire et police a permis d’appréhender huit suspects ce lundi dans un motel appelé le Relais situé à proximité de la brasserie MOCAF à Bimbo, brasserie qui a subi incendie criminel dans la nuit de dimanche à lundi. Ces personnes sont présentées comme des présentées comme des présumés auteurs de cet incendie.
D’après les informations recueillies, les huit personnes dont sept d’elles étaient arrivées dimanche vers 16 heures à motel Relais tout proche de la brasserie MOCAF, avant l’arrivée de l’une, dont leur guide vers 22 heures.
A première vue, leur attitude attire l’intention des employés du motel le Relais se trouvant à côté de la MOCAF. Ces derniers ont aussitôt alerté la gendarmerie territoriale de Bimbo et les forces de défense notamment les éléments de BIT 6 depuis Bangui, qui ont procédé à l’arrestation des suspects.
De sources proches du dossier, les suspects affirment être venus pour se faire délivrer les cartes nationales d’identité. Avec de faux papiers dont des actes de naissance, ils ont contacté un agent de la police afin de leur faciliter l’obtention de ces pièces administratives.
Mais pourquoi ne pas se rendre à la Direction d’Almadina où on délivre la carte nationale d’identité, pour se faire délivrer ces pièces que de rester dans un motel afin d’entamer une procédure déloyale ? C’est la question qui mérite une réponse claire de la part des concernés.
Or, il se trouve que les suspects, des sujets peuls, ont quitté la localité de Boda au sud du pays, sont arrivés dans ce motel se trouvant à Bimbo, juste à la veille de l’incendie de la brasserie MOCAF. Une coïncidence qui permet de faire un rapprochement. Cela fait réfléchir.
D’après les informations de la police, les suspects seraient dans une mission commandée, celle de provoquer l’incendie de la brasserie MOCAF afin de coller la responsabilité à un bouc émissaire. Ils sont venus, d’après les sources policières, dans l’objectif de commettre l’acte.
Il ne faut pas perdre de vue que la brasserie a été depuis un certain moment sous menace de vandalisme et de boycott de ses produits de consommation. L’on pourrait simuler un tel incident afin de vite porter des accusations.
La MOCAF est une filiale du groupe français CASTEL accusé dans un rapport de l’ONG américaine the Sentry, d’avoir financé la rébellion en Centrafrique, notamment le mercenaire Ali Darrassa. Des vagues de manifestations hostiles à la MOCAF sont organisées dans la capitale centrafricaine pour dénoncer le financement des groupes rebelles par le groupe.
Pendant ce temps, l’enquête suit son cours pour déterminer si effectivement ces huit personnes sont impliquées dans l’incendie criminelle de la brasserie MOCAF.
Foutaises, laissez ces pauvres gens tranquilles. Sept suspects pour commettre un acte qui n’a occasionné que quelques casiers brûlés ? Ce sont ces peuhls qui sont les boucs émissaires !