Par Marly Pala
Bangui, le 15 mars 2023—(Ndjoni Sango). Le monde célèbre le 15 mars de chaque année, la journée des droits des consommateurs. Une occasion pour chaque consommateur d’évaluer et de jauger ce qu’il consomme pour son bien-être.
La République centrafricaine est comme tous les autres pays garnis de différents produits de consommation de tout genre. Ces produits consommables sont entre autres, des produits de premières nécessités, les produits alimentaires et produits hydrauliques. Ces produits sont consommés au quotidien par des millions de personnes tant en Centrafrique que dans le monde, mais avec des conséquences.
C’est pourquoi, la date du 15 mars a été décrétée comme la journée des droits des consommateurs afin de plaider pour leur sort, mais aussi de règlementer leur consommation, car le monde y compris le Centrafrique fait face à la flambée des prix sur le marché. Alors, qu’en est-il du droit des consommateurs centrafricains ?
De nombreux produits consommables inondent les marchés centrafricains avec des prix variés, parfois exorbitants. Ceux-ci passent toujours inaperçus, du fait que personne ne se prononce sur la question. Ce qui fait que chacun fixe les tarifs de ses produits comme bon lui semble, sans aucune inquiétude. A cela, s’ajoutent les questions des dates d’expiration de certains produits alimentaires qui pullulent les marchés à bas prix et que les populations en achètent pour manger. Alors, existe-t-il des associations des droits de consommateurs en Centrafrique face à cette situation qui a des conséquences sur le bien être des personnes ?
Il convient de rappeler que plusieurs actions qui enfreignent les droits des consommateurs se font chaque jour au vu et au su des acteurs œuvrant dans ce domaine. Mais force est de constater qu’aucune mesure restrictive n’est prise et les vendeurs continuent de briser les règles. Ce qui a des impacts négatifs sur le quotidien des milliers des Centrafricains.