Par Prince Bouanga
Bangui 3 Avril 2023-(Ndjoni Sango) : Malgré sa condamnation par le Code Pénal Centrafricain, de nombreuses filles et femmes à l’intérieur du pays continuent de souffrir des conséquences de l’excision pratiquée sur elles pour des raisons sociales et culturelles ne prenant pas en compte tous les risques que l’excision pourrait entrainer sur leur santé.
Si du côté des grandes villes à cause de la présence des agents de justice, les cas d’excision sont minimes, il n’en est pas le cas dans certaines régions du pays où l’excision reste et demeure un problème de société avec de nombreuses conséquences sur la santé des victimes. Selon des enquêtes menées par des ONG à l’intérieur du pays, 3 à 4 femmes sur 10 continuent de souffrir de l’excision.
Pour rappel, l’excision qui est une pratique qui consiste à sectionner certaines parties génitales de la femme à cause de certaines pesanteurs socio-culturelles qui caractérisent les régions où elle est en vogue a plusieurs conséquences qui peuvent être fatales pour les victimes. L’ablation du clitoris peut entrainer des hémorragies qui conduisent à la mort, la stérilité, des infections et la frigidité chez les victimes.
Les campagnes de sensibilisation des organisations de défense des droits des femmes et l’interdiction de l’excision par le code pénal centrafricain qui peut condamner de 2 à 5 d’emprisonnement tout individu qui se serait rendu coupable d’acte d’excision et une amende de 100 à 500000 CFA semblent inefficaces pour l’instant. Aux autorités de mettre le paquet pour que cette pratique soit bannie de la société centrafricaine.