Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 5 avril 2023–(Ndjoni Sango): la République centrafricaine est un pays qui a été plusieurs fois sous la dominance des puissances occidentales malgré son indépendance. Plusieurs régimes ont subi cette pression mais dès aujourd’hui le régime du président Faustin Archange Touadera qui a le soutien de son peuple a brisé cette malédiction et fait de son mieux pour conduire ce pays à bon port.
L’un des facteurs empêchant la RCA de décoller économiquement est aussi la main-mise de certaine puissance occidentale sur la gestion de ces ressources. Ce pays qui a besoin d’un partenaire gagnant gagnant a eu tout le problème du monde après qu’il s’est séparé de son père colonisateur. La multiplication des groupes armés, la suspension de l’aide budgétaire sont entre autres les faits avérés des difficultés de l’heure dont les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour les remédier.
Il y a un temps pour toute chose ce qui veut tout simplement dire que cette situation financière due à un déséquilibre financier est passagère. C’est dans ce contexte que Centrafricains se sont sacrifiés à surmonter cette impasse économique. Pour garder la confiance de ce peuple souverain, les autorités Centrafricaines sont censées bien gérées les richesses de ce pays permettant de faire face aux charges régaliennes des Centrafricains.
La surprise dans cette histoire est que certains centrafricains de la diaspora soutiennent le fait que leur pays reste toujours à la dépendance occidentale. La preuve des manifestations contre le projet de la réforme constitutionnelle. Pour certains opposants n’en parlant pas ils ne peuvent pas nuire à la volonté des centrafricains. Car, aucune armée ne peut résister contre la volonté et la colère d’un peuple.
Doit-on toujours obtenir l’accord des occidentaux pour exploiter nos ressources naturelles. Doit-on toujours demander l’accord des occidentaux pour se doter d’une nouvelle constitution? Cette période est en quelque sorte le prix à payer pour que ce pays puisse décoller définitivement.
