Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 17 avril 2023–(Ndjoni Sango): Il y’a de cela 4 bonnes années que le gouvernement et les 14 groupes armés se sont réunis à Khartoum, capitale du Soudan pour signer un accord mettant fin aux hostilités. Cet engagement respecté par les autorités Centrafricaines ont fait l’objet d’une entorse par l’autre partie signataire de ce cessez-le-feu si bien que cette crise sécuritaire perdure encore dans certaines régions reculées de Centrafrique.
L’accord de paix négocié à Khartoum et signé à Bangui le 6 février 2019 a été un ouf de soulagement pour les filles et fils de ce pays. Ce cadre idéal qui mène au retour définitif de la paix a été saboté par certains leaders des groupes armés assoiffés de défier l’autorité de l’Etat.
Lors de ces pourparlers, le gouvernement centrafricain a honoré ces engagements celui de nommer aux postes de responsabilité certains leaders des groupes rebelles, ce qui a été fait. Il s’est encore engagé en mettant en place initiative visant à désarmer ces détenteurs des armes et les insérer dans le programme du DDR.
Tout porte à croire que malgré ces nombreux efforts déployés y compris la main tendue du président Faustin Archange Touadera à ces chefs rebelles, certains continuent de multiplier les attaques contre les Forces armées centrafricaines ainsi que la population civile. Il y a également la naissance de nouvelles groupes armés à l’exemple de celui du mercenaire Ali Darassa qui a trouvé la mort lors d’une offensive des forces de défense et de sécurité sur ces troupes. Normalement une fois que le leader n’est plus, le groupe devrait être dissous mais ceci est loin d’être le cas.
L’on se demande si un jour on parviendrait à éradiquer tous ces mouvements terroristes qui sèment la panique dans les provinces de la République centrafricaine? L’APPR-RCA à travers ces dénombrements qui est le RCPCA a beaucoup œuvré pour un retour défini de la paix en reconstruisant certains bâtiments publics détruits lors des crises militaro politiques à l’exemple des écoles pour permettre aux enfants de reprendre les salles de classe. Il y’a aussi des forages qui ont été construits permettant à la population d’avoir de l’eau potable.
Toutes ces avancées considérables doivent interpeller la conscience de certains leaders politiques de l’opposition qui continuent d’alimenter ces forces négatives à commettre des actes odieux contre la population civile. Ce qu’il faut aussi retenir est qu’une guerre n’est jamais éternelle. Le peuple centrafricain doit rester positif et serein à soutenir les hauts dirigeants dans les actions menées en faveur d’une paix durable tant souhaitée. A l’exemple du Rwanda, la Côte d’Ivoire et certains pays Africains qui étaient en crises, l’on ne s’imaginait pas qu’un jour ces nations retrouvons la stabilité. Mais aujourd’hui ils se sont reconstruits et sont devenus l’un des pays les plus convoités du monde entier.
