Par Amélia Yassingou
Bangui 28 avril 2023—(Ndjoni Sango). Depuis quelques temps, des bruits de bottes se font entendre dans les zones frontalières de la République centrafricaine avec les pays limitrophes. Ceci, après que le pays n’ait pas cédé aux différentes pressions de la communauté internationale sur les questions relatives à la coopération avec la fédération de la Russie. Que peut-on retenir ?
La République centrafricaine a longtemps souffert des crises sécuritaires qui se sont perpétrées dans le pays. Lesquelles crises, de nombreux projets de développement ont été avortés, plongeant le pays dans la crise socioéconomique. Malgré des mécanismes visant le retour de la stabilité, mis en place par des organisations nationales et internationales, le pays est toujours asphyxié.
Mais suite à l’accord de partenariat de la République centrafricaine avec la fédération de Russie et la présence des instructeurs russes en Centrafrique, on assiste à un retour progressif de la stabilité dans la plupart des localités, jadis, occupées majoritairement par les groupes armés et la libre circulation des personnes et des biens.
Mais cette stabilité n’est pas vraiment gobée par plusieurs détracteurs de la Centrafrique qui veulent que les hostilités perdurent afin qu’ils puissent en profiter. C’est pourquoi, depuis quelques temps, les localités frontalières de la République centrafricaine font face à des menaces des rebelles étrangers qui commettent des exactions sur les paisibles populations. Ce qui est une manière pour ces ennemis de la paix de pousser nos forces à la riposte afin de dresser des rapports.
Il faut rappeler qu’un Etat en voie de développement passe toujours à travers des épines avant de s’en sortir. Tel est le cas de la République centrafricaine qui a longtemps payé ce prix et commence déjà à connaître une émergence. Mais pour vouloir toujours l’étouffer ?