Par Marly Pala
Bangui, le 4 mai 2023—(Ndjoni Sango). Le monde célèbre le 3 mai de chaque année, la journée internationale de la liberté de presse. Une occasion pour rendre hommage à ces journalistes qui travaillent jour et nuit pour informer le monde. En République centrafricaine cette journée est célébrée à travers une conférence débat sur les conditions de travail des journalistes alors la plupart vivent dans des conditions précaires.
Les journalistes ou encore professionnels de médias jouent un rôle très important en ce qui concerne le développement d’un pays. Grâce à ces derniers à travers leurs diverses informations véhiculées, le monde s’informe en tant réel et sait ce qui s’y passe.
Mais la triste réalité est que la plupart de ces derniers sont souvent victimes de maltraitance et n’ont pas parfois d’accès à des informations. Eu égard à cela, l’Organisation des Nations-Unies, en 1993, a décrété la journée du 3 mai pour la liberté de la presse afin de rendre hommage à ces journalistes qui s’adonnent pour informer.
En République centrafricaine, la précarité de la vie, les conditions difficiles ou encore des tracasseries pour accéder à des informations, sont des maux qui minent l’environnement médiatique. Ce qui fait que certains journalistes mettent de côté les règles de l’art dans l’unique but de diffuser des informations qui peuvent leur donner à manger.
Malgré les efforts consentis des autorités à rendre ce monde des médias autonome, plusieurs défis restent à relever en ce qui concerne l’autonomisation des organes de presse, les stations radiophoniques et plusieurs autres canaux de communication afin de permettre à chaque journaliste d’être dans de bonnes conditions pour travailler dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie.
En dépit de ces conditions des journalistes encore précaires, la République centrafricaine est passée de 101ème place en 2022 à 98ème en 2023 selon le classement de Reporters Sans Frontières. Ce qui est une avancée considérable, mais le défi à relever, reste les conditions de vie des journalistes et l’autonomisation des organes de presse.