Par Marly Pala
Bangui 15 mai 2023—(Ndjoni Sango). Le fondateur de la République centrafricaine Barthélémy Boganda disait : parlons peu, mais travaillons beaucoup. Ceci pour encourager les centrafricains à se mettre résolument au travail pour favoriser le développement du pays. Mais les critiques négatives, les calomnies et plusieurs autres formes de dénigrement sont des choses qu’on peut constater dans le milieu centrafricain sans exception. Et si on faisait taire les querelles pour laisser place au développement ?
Développer le pays à travers la contribution de chaque citoyen que ce soit commerçant, ouvrier, administrateur ou encore personnalité politique est un atout majeur, surtout pour un pays comme la République centrafricaine qui avait frôlé de multiples crises sécuritaires ayant fragilisé son développement.
Mais malheureusement, les querelles, les calomnies les critiques négatives sont des phénomènes qui gagnent la société. Pourtant le Président fondateur de la République centrafricaine en l’occurrence de Barthélémy Boganda avait dit « parlons peu, mais travaillons beaucoup », dans l’objectif de pousser les centrafricains à se donner au travail pour un avenir meilleur. Mais ce mot d’ordre est balayé du revers de mains par les fils du pays.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, la République centrafricaine est classée parmi les pays en voie de développement à cause de multiples maux qui la gangrènent, suite à des querelles tant parmi la classe politique et les milieux communautaires. D’où l’importance de se passer de ce phénomène et de s’unir comme un seul homme afin de relever les défis qui attendent le pays.
En somme, la République centrafricaine est un pays post-conflit qui a des grands défis à relever pour son épanouissement. Donc il revient de la responsabilité de toutes les couches sociales à savoir, la classe politique majorité et opposition, les leaders communautaires et tous les acteurs sociaux, de laisser de côté, leurs égos et de participer à la construction du pays à travers des actions concrètes et positives.