Par Mamadou NGAINAM
Bangui 1er juin 2023 –(Ndjoni Sango) : Au moment où des organisations politiques et les associations de divers bords s’apprêtent à lancer une vaste action de mobilisation générale à travers une marche dans la capitale Bangui, c’est en ce moment que le président de la République crée une surprise générale…
De son retour après un long séjour à l’extérieur du pays, le président Faustin Archange Touadera, était de retour au bercail, le lundi 29 mai dernier alors que certains compatriotes sont surpris de ce retour improvisé.
Cependant dans la capitale l’heure était à la mobilisation générale de toutes les associations et organisations tant du côté de la société civile que politique afin de demander au chef de l’Etat de convoquer un référendum visant la révision de la constitution dans un bref délai.
A la veille de cette grande marche annoncée pour le mercredi 31 mai, le chef de l’Etat a créé la surprise générale en signant le décret convoquant le corps Electoral à se prononcer sur le projet de révision de la constitution Centrafricaine qui d’après les partisans du pouvoir en place, est une constitution qui ne sied plus avec la réalité du pays et l’évolution du climat politique à travers le monde et particulièrement en Afrique.
Ce projet longtemps contesté par l’opposition démocratique réunie au sein d’une plateforme dénommée Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), mais critiqué par certaines personnes morales ou personnalités politiques indépendante, dans ce contexte de polémique autour de ce projet, la scène politique est divisée.
Si le chef de l’Etat a usé de ses prérogatives de chef suprême de l’Etat pour apporter des réformes aux plans économiques, institutionnels, administratifs etc. Cela ne peut être jugé ou apprécié que par la population Centrafricaine qui, par le passé, avait approuvé l’actuelle constitution.
Donc, c’est contre toute attente que le chef de l’Etat a pris tout le monde en étau, surprise pour certains, mais prévisible pour d’autres car en politique tout est permis. Et donc, la mobilisation de la population ce jour, mercredi était prévisible.