Par Mamadou NGAINAM
Bangui 7 juin 2023—(Ndjoni Sango) : La classe politique centrafricaine, notamment l’opposition est encore une fois de plus tombée en luttant contre la volonté du peuple Centrafricain. La convocation à un référendum constitutionnel fixé le 30 juillet par le président Touadera est un processus comme tout autre visant à définir la vie de la nation.
La voie du peuple qui est la démocratie se passe dans les urnes et non avec les guéguerres politiques, les tentatives de déstabilisation et les manipulations. Le président Faustin Archange Touadera, qui n’a fait qu’honorer la volonté du peuple Centrafricain et qui a par la suite respecté les textes fondamentaux inscrits dans ladite constitution, a renvoyé tout le monde aux urnes le 30 juillet 2023.
L’opposition de son côté qui a plusieurs fois été tenu en échec contre la volonté souveraine des Centrafricains, doit aussi saisir cette occasion qui est le référendum constitutionnel en mobilisant ces sympathisants à aller voter NON ce jour contre ce projet.
Cette politique va donc les séparer avec la volonté du peuple si leur non remportera sur les OUI des Centrafricains au lieu de chercher à replonger le pays dans une nouvelle crise où personne ne pourra supporter.
Force est de constater que ces hommes politiques de l’opposition n’ont pas cette idéologie mais préfèrent la politique de chaise vide comme ils ont l’habitude de le faire depuis toujours. Les voix se font lever à l’exemple de l’ex-président de Transition Alexandre Ferdinand Nguéndet qui déclare la guerre aux Centrafricains, sans oublier le retrait de Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), ainsi que les autres plateformes de l’opposition dans ce processus.
Le citoyen lambda a plusieurs fois été témoins de la séparation des opposants politiques à l’approche des élections. Ce qui veut tout simplement dire que parmi ces leaders d’opposition, il y’aura ceux qui vont aller voter OUI et d’autres n’iront pas voter pour des raisons d’intérêts politiques, d’où la création de l’Union des Forces Démocratiques de l’Opposition (UFDO), favorable au référendum constitutionnel.
N’est-ce pas une preuve qui démontre que l’opposition est fragile et qu’elle a peur d’affronter Touadera dans les urnes ?