Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 22 juin 2023—Ndjoni Sango) : Au cours d’une conférence de presse tenue mercredi dernier à l’hôtel Ledger de Bangui, trois organisations de la société civile à savoir la plateforme génération consciente du coordonnateur Patrick De-komah, l’ONG AZIMUT de Pott Madendama-Endzia et du RNSAP de Yannick Andjida, ont plaidé en faveur auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies à travers des pétitions afin d’enlever totalement l’embargo sur les armes en destination de la RCA.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies se réunira à nouveau ce 31 juillet 2023 à New-York pour trancher le dossier Centrafricain concernant l’embargo sur les armes imposé depuis 2013.
Cette sanction qui perdure encore et qui pèse sur la RCA comme une épée de Damoclès ne cesse d’être une préoccupation pour les autorités centrafricaines d’un autre côté qui déploient des efforts pour la levée totale de cet embargo et de l’autre côté un fer de lance pour les organisations de la société civile qui militent pour une même cause.
Pour Patrick De-Komah, coordonnateur de l’association génération consciente, la levée totale de l’embargo permettra aux Forces Armées Centrafricaines (FACA), de défendre le territoire national et protégé les Centrafricains.
« D’ici le 31 juillet prochain, le Conseil de sécurité de l’ONU va se prononcer sur l’embargo sur les armes en RCA, et ça fait n temps que nous plateformes diverses de la société civile nous demandons à cette institution de lever cet embargo car, il prive nos Forces de Défense et de Sécurité à bien mener leur mission régalienne entre-autres la protection de la population civile et son territoire. Nous sommes un Etat souverain et nous avions ce droit d’être protégé par nos propres forces c’est ce que nous réclamons au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Les indicateurs imposés par cette institution vis-à-vis de la RCA ne tiennent plus débout et ça n’a plus sa raison d’être pour la simple raison que tous ces indicateurs ont été respecté et on ne voit pas alors en quoi cette sanction va être prolongée », a déclaré Alain Patrick De-komah, coordonnateur de la plateforme génération consciente.
A l’issue de cette assise, ces 3 plateformes de la société civile ont également initié une pétition permettant de collecter les signatures favorables à la levée totale de cette sanction. Ces pétitions signées seront remises au ministre des affaires étrangères pour l’acheminement.