Par Mamadou NGAINAM
Bangui 27 juillet 2023–(Ndjoni Sango): La lecture du contenu de la nouvelle constitution fait partie des préoccupations quotidiennes de certaines filles et fils de la RCA. Sous les grands arbres et dans les lieux publics, on constate une prise de conscience chez certains jeunes qui pour s’échapper des incompréhensions, consultent ce projet de loi afin de faire la différence entre ce qui se raconte sur les réseaux sociaux et le contenu de ce fabuleux projet.
Pendant que l’opposition démocratique continue de déformer le contenu de la nouvelle constitution, il y’a certains Centrafricains vigilants qui prennent leur temps de consulter ce projet de loi afin de connaître les 10 nouvelles réformes inscrites dans cette loi mère qui n’est pas encore promulguée. Certains jeunes témoignent en grande pompe et apprécient le fond de ce nouvelle loi mère.
Selon un étudiant en droit public, certaines dispositions inscrites dans cette nouvelle constitution sont favorables pour la jeunesse ainsi que pour sa carrière politique
«En tant que jeune instruit, je dois d’abord prendre connaissance de ce projet de loi bien avant d’aller au référendum. L’article 67 qui donne l’opportunité aux jeunes de devenir président à l’âge de 30 ans ce qui n’était pas avant. Je suis étudiant en science politique et je compte embrasser une carrière dans ce sens », a relaté Junior étudiant en année de Master 1 en sciences juridiques et politique à l’université de Bangui.
Pour un commerçant, le contenu de ce projet de loi est pourtant clair contrairement aux allégations mensongères des opposants. « Je suis commerçant et je vends les matériels ménagers au marché central. Je fais la lecture de la nouvelle constitution pour comparer avec ce que disaient les leaders politiques de l’opposition pendant leur marche. L’article 183 qui parle de la nationalité centrafricaine n’exclut personne de devenir président. Contrairement à ce que racontaient l’opposition je pense qu’ils se contredisent eux-mêmes. C’est bien dit qu’avec deux nationalités tu peux devenir député et occupé autres fonctions mais pas président. C’est pourtant simple ceux qui désirent gouverner le peuple n’ont qu’à renoncé à une autre nationalité et garder celle de la Centrafrique parce qu’on ne peut pas avoir deux nationalités et diriger un pays », a souligné Jacob, détenteur d’un kiosque des matériels ménagers au centre-ville.
Il est alors important que chaque Centrafricain prenne connaissance de ce projet de loi afin d’éviter les diffamations que racontent certaines personnes au sujet de cette nouvelle loi mère.
Les campagnes référendaires sont également des stratégies pour clarifier le peuple sur le Bon fondé de cette nouvelle constitution. Il ne reste que 72 heures pour le grand rendez-vous patriotique entre les progressistes et les conservateurs.
