Par Alfred Ronys YEMETCHIPA
Bangui, 14 septembre 2023 –(Ndjoni Sango) : S’il est vrai que des jeunes demoiselles de moins 14 ans en âge de scolarisation tombent régulièrement en grossesse précoce et, très souvent certaines utilisent des substances dommageables pour les avortements, il n’en demeure pas moins les effets sur leur santé et la déperdition scolaire. Ainsi les parents sont appelés à une forte mobilisation en vue de barrer la voie à cette pratique.
Comme prescrit par les autorités une lutte persévérante contre la déperdition scolaire, néanmoins force est de constater que de nombreuses filles piétinent les recommandations de leurs parents et mutent pour des jeunes mères en âge de scolarisation. Cette pratique prend de l’ampleur un peu partout en RCA et, constitue un handicap non seulement pour les filles mais aussi pour les jeunes garçons qui prétendent devenir jeunes pères à la va-vite.
II faut dire qu’il y a un problème de l’éducation à la sexualité en Centrafrique. Alors que l’éducation à la sexualité est avant tout l’affaire des parents. Certains parents estiment que la sexualité est un sujet tabou et ce sont des maladresses pédagogiques qui représentent le véritable danger pour les enfants.
En outre, les parents sont appelés à une robuste mobilisation en vue de suppléer à cette lacune, en ayant une vision sur l’éducation à la sexualité afin d’inculquer aux enfants les savoirs nécessaires à la sexualité dans l’objectif de faire obstacle aux grossesses précoces facteur capital de la déperdition scolaire.
