Edito: 

 Par Erick NGABA

Bangui 19 Septembre 2023—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est catégorique sur ses relations bilatérales avec la Fédération de Russie, à une suggestion des autorités française demandant le retrait des instructeurs russes du territoire centrafricain. Cette position a été clarifiée par le président Faustin Archange Touadera à son homologue Emmanuel Macron, au cours d’entretien la semaine dernière à Paris.  

La France continue d’exprimer sa jalousie sur la coopération russo-centrafricaine. Visiblement, la présence russe dans ce pays de l’Afrique centrale crée une sorte de rage chez l’ancien partenaire historique.

Depuis que Bangui et Moscou consolide leurs relations bilatérales et les orientent dans plusieurs domaines, les relations diplomatiques entre Bangui et Paris ne sont pas au beau fixe.

Alors que la France espère normaliser sa coopération avec la Centrafrique à traverse la demande faite par président Macron au président Touadera lors de leur tête à pour retirer les instructeurs russes de Bangui, les choses ne se sont pas passées comme elle espère.

C’est une réponse de non-recevoir que Paris a reçue pour sa demande jugée trempeuse par nombres d’observateurs de la vie politique internationale.

De l’avis de nombreux observateurs, ce refus catégorique de Bangui est justifié du fait que la France a abandonné la République centrafricaine dans une situation d’extrême gravité du moment où celle-ci a plus besoin de son partenaire.

Comme le dit un adage « C’est dans les moments difficiles qu’on reconnait ses vrais amis ». C’est ainsi que la Russie a favorablement répondu à l’appel de Bangui qui faisait face à une nébuleuse coalition des groupes armés de la CPC ayant menacé sa stabilité sécuritaire.

Comment peut-on être ingrat à ce niveau pour ne pas reconnaître l’appui non négligeable d’un ami qui a volé à son secours dans une situation de désemparemment?

Voilà pourquoi, la République centrafricaine continue d’exprimer sa gratitude envers la Fédération de Russie pour les appuis multiformes dans le cadre de leur accord bilatéral notamment dans le domaine militaire. Et c’est ce que le président Touadera l’a fait savoir aux autorités françaises lors de son passage à l’Élysée la semaine dernière.

Comme il a l’habitude de le dire, « il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique. Et la Centrafrique ne chasse personne, des bonnes volontés qui veulent l’aider dans ses efforts de ramener la stabilité et de mettre en œuvre son programme de développement ».