Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 26 septembre 2023 –(Ndjoni Sango) : Alors que la Cour Pénale Spéciale et la session criminelle de Bangui entament les procès contre les bourreaux de multiples crimes causés en Centrafrique, dans la vision de rétablir les victimes dans leur droit et leur prise en charge, de nombreuses victimes se questionnent des avancées sur le terrain après deux années de crimes subis. A cette occasion les victimes sont appelées à être patientes et à faire confiance aux institutions mises en place par les autorités de la République.
La justice n’est pas un train à grande vitesse (TGV) comme les gens en pensent. Elle fonctionne selon une règle bien ficelée en vue d’éviter les dissidences susceptibles de mettre à mal cette institution spécialisée dans le domaine de la justice pour une réponse équitable et équité aux plaignants.
Les victimes disposent suffisamment des années pour faire recours à la justice comme le dernier moyen, toutefois il faut relever que les investigations, les auditions, les procès afin le jugement jouent un rôle beaucoup important en matière du processus judiciaire.
Ce mécanisme donne beaucoup de durées dans l’accomplissement de la justice et explique à grande échelle la lenteur irréprochable de la machine judiciaire dont d’aucuns méconnaissent et, n’apprécient pas celle-ci dans sa pesanteur dans l’obtention des dommages et intérêts.
II faut dire que l’arrestation d’Abdoulaye Hissein, Mahamat Tahir marque le début de la justice et traduit la volonté des autorités à tourner la page de l’impunité en République Centrafricaine selon la politique du président Faustin Archange Toudera.
Par ailleurs, les victimes sont appelées à faire preuve de sagesse et dans la patience ils finiront par obtenir la justice, réparation, l’entente et la paix dans le pays.