Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 12 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : La journée du lundi 9 octobre 2023 a été perturbée par une fausse rumeur ayant provoqué une panique générale à Bangui. Cette désinformation signalant la présence des groupes rebelles à PK 22, a impacté négativement sur les activités génératrices de revenu du pays et dans presque toutes les administrations publiques et privées ce jour.
La ville de Bangui et ses environs ont été secoués le début de la semaine par une intox qui a fragilisé les activités commerciales. Cela a également constitué un manque à gagner pour l’Etat et les particuliers.
Cette panique générale a causé d’énormes dégâts humains, matériels que financiers. Les Centrafricains qui se rendaient à leurs diverses activités ont pu abandonner à cause de cette folle rumeur. Plusieurs dérapages entre-autres des transactions bancaires en baisse, certains professionnels de santé étaient absents dans leurs lieux de services, des dossiers en instance non traités ont été enregistré ce jour.
Un détenteur d’un snack déplore cette journée de panique qui a crée un déficit dans la caisse de l’Etat.
« Je me rendais au ministère des finances plus précisément au service des impôts pour payer mes taxes fiscales. Je voyais les gens qui couraient dans tous les sens, les taxis motos et les autres moyens roulants roulaient en toute vitesse avec des alertes maximales causant même des accidents et je suis rentré prendre mes enfants à l’école et les ramener à la maison. C’est un manque à gagner pour l’Etat du moment où les redevables n’ont pas honoré leur engagement à cause de cette fameuse rumeur », a déploré Brice un opérateur économique habitant le Bimbo 3.
Selon une enseignante, cette rumeur a causé des malheurs dans de nombreuses familles
« La rumeur est comme un arrêt cardiaque qui tue très rapidement. Nous étions tous paniqués face à cette désinformation. Les enfants ont été libérés dans leurs établissements respectifs, les boutiques et les lieux de commerces sont fermés en catastrophe tout le monde était en débandade, bref c’était une journée perdue qui a également causé de malheur dans certaine famille » a rajouté Brigitte, une institutrice
Face à cette situation, les Centrafricains ne doivent plus céder à ces allégations sans fondement et faire confiance à l’armée qui travaille sur la sécurité du pays. La lutte contre la rumeur et la désinformation reste un grand défi à relever en Centrafrique.