Par Arnold Ouessebanga
Bangui 29 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : Les localités de la République centrafricaine commencent peu à peu à retrouver la stabilité après de longues années passées sous l’emprise des différents groupes armés. Cela se fait sentir par le retranchement de ces différents et leur transformation en groupuscules des coupeurs de route pour racketter les paisibles populations qui mènent des petites activités afin de répondre aux besoins quotidiens de leurs familles respectives.
La République centrafricaine est un pays qui a longtemps été sous l’emprise de multiples crises sécuritaires dues aux conflits militaro-politiques qui s’y étaient perpétrés. Ces conflits ont négativement impacté sur plusieurs domaines de ce pays et ont occasionné la montée excessive de différents groupes armés étrangers qui ont transformés la plupart des localités en leurs bastions.
Cela a occasionné le déplacement forcé de plusieurs populations et provoqué le dysfonctionnement des institutions étatiques dans la plupart de ces zones prises en otages par les bandits étrangers ennemis du progrès et de développement de la République centrafricaine.
Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et l’arrivée à la tête de l’Etat, des dirigeants en place, tout semble noir du côté des groupes armés avec la restructuration de l’armée et la montée en puissance des forces armées centrafricaines et leurs alliés qui avaient pour but unique, la reconquête du territoire national et la restauration de l’autorité de l’Etat.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, on se rend compte que les populations qui ont souffert des violences qui leur sont infligées par ces hommes armés ont commencé à aspirer à la paix et la quiétude. Cependant, ces groupes armés qui, jadis étaient intouchables, se sont transformés maintenant en coupeurs de routes pour racketter les miettes des pauvres individus qui se cherchent au quotidien pour leur survie.
En sommes, la nuisance des groupes armés qui sévissaient dans les différentes localités centrafricaines est actuellement visible. Car, les zones mêmes les plus craintes à un moment sont aujourd’hui fréquentées par les populations et l’on peut aussi constater le retour de l’autorité de l’Etat.