Par Marly Pala
Bangui 23 décembre 2023—(Ndjoni Sango) : Alors que la mission régalienne des douanes est de veiller à la bonne entrée des recettes, celles-ci se voient parfois d’un mauvais œil part certains opérateurs économiques véreux. Un exemple est celui des douanes à Berberati qui, en convoquant les acteurs économiques de la localité pour s’entendre sur un éventuel contrôle de routine avec l’appui des forces, a été mal aperçu incitant ainsi à un mécontentement non fondé.
La République centrafricaine a connu des moments sombres de son histoire à cause des conflits armés qui se sont perpétrés dans le pays. Cela a impacté sur plusieurs domaines parmi lesquels, la croissance économique. D’où l’importance de relever le défi après économique le retour de l’autorité de l’Etat dans les villes intérieures du pays.
Mais cette relance est souvent vue d’un mauvais œil par certains opérateurs économiques qui veulent seulement profiter sur le dos de l’Etat pour maximiser leurs profits. Le récent cas est enregistré à Berberati alors que la douane constatait des failles dans les recettes douanières, celle-ci les a convoqués le 24 novembre dernier, puis alerter les autorités locales afin d’effectuer le contrôle de routine avec l’appui des forces. Cela est mal aperçu et que David Dango, receveur principal des douanes de Berberati s’en explique :
« Notre mission principale est de faire le recouvrement des taxes auprès des commerçants pour déposer dans la caisse de l’Etat tout en faisant aussi des contrôles. Malheureusement, certains commerçants vendent des produits qui ne sont jamais passés sous contrôle des douanes et on ne sait pas d’où ça vient. Et avant de faire le contrôle, nous avons émis une note d’information auprès des autorités locales pour leur signifier nos actions dans le marché de Berberati. Et 10 après la note, le contrôle s’est bien passé avec l’appui des éléments de FACA, chose que certains profiteurs ont poussé les autres à fermer les boutiques pour éviter à ce contrôle. Mais ce mécontentement n’a duré que quelques heures et nous nous sommes entendus pour régler cette situation et que ces derniers avaient repris leurs activités. Et je profite de cette occasion que cette mission n’est pas une panique au niveau de la direction générale des douanes, mais c’est un contrôle de routine que nous faisons habituellement ».
Pour le conseiller économique et régional de Berberati, toutes ces tracasseries proviennent de mauvais état des infrastructures routières. Ce qui ne favorise pas la libre circulation des personnes et des biens dans cette localité, empêchant la bonne entrée des recettes dans la caisse de l’Etat. Il en profite pour appeler les autorités à mettre un accent particulier sur la réhabilitation des routes, facteurs de développement socioéconomique.
Cette clarification vient suite à une incompréhension des populations sur des actions menées par les douanes centrafricaines dans le but de générer des recettes dans la caisse de trésor public. Mais après des rencontres entre la douane, les acteurs commerciaux et les autorités locales, des pistes de solutions ont été trouvées depuis le mois de novembre dernier.
