Par Prince Bouanga
Bangui 18 janvier 2024-(Ndjoni Sango) : A l’heure ou la RCA est l’objet de toutes les convoitises et est au centre des intérêts géostratégiques des puissances mondiales, chaque Centrafricain selon qu’il aime son pays doit s’interroger sur la posture à adopter et la position à défendre pour préserver les intérêts de son pays et de ses compatriotes.
Face aux tentatives de positionnement que se livrent certaines puissances de la planète et surtout que la RCA depuis quelques années s’est inscrite dans de nouveaux paradigmes de coopération notamment avec la Russie et d’autres pays, chaque centrafricain digne de ce nom et au vu et su de ce qu’il a vu et analysé avec les crises à répétition vécues par le pays doit être aujourd’hui à même de défendre une position qui va dans l’intérêt de son pays.
Alors que la position des autorités centrafricaines restait ouverte à n’importe quel pays pouvant aider la RCA à se relever, certains partenaires traditionnels notamment occidentaux de la RCA avaient unilatéralement décidé de se retirer du pays à un moment où il avait plus besoin d’eux, créant un vide que des accords avec d’autres pays comme la Fédération de Russie par exemple, ont comblés sur le plan militaire.
« Les crises à succession et les rôles qu’ont eu à jouer chaque puissance qui semble faire les yeux doux aux centrafricains doivent amener ceux-ci à adopter une posture et une position bien claires dans l’intérêt de leur pays. Faut que nos compatriotes soient à même de faire la différence entre ce qui se passait avec les anciens partenaires et la situation qui prévaut aujourd’hui avec les nouveaux partenaires qui aux cotés des FDS aident réellement le pays à retrouver la paix » a souligné un Centrafricain qui a souhaité garder l’anonymat.
Avec la présence signalée de paramilitaires américains et d’un probable retour de soldats français, l’opinion nationale doit être éclairée sur les contours et les enjeux de la présence des militaires de ces pays deux pays sur le sol centrafricain.
Aujourd’hui, les centrafricains doivent s’interroger sur les réelles motivations qui peuvent pousser ces anciens partenaires à vouloir revenir alors que le pays peu à peu mais surement est en train de se relever.
Les Centrafricains plus de 60 ans après les indépendances et avec la maturité acquise après de longues années de turbulence doivent adopter la posture de l’intérêt gagnant-gagnant avec les partenaires qui veulent coopérer avec eux.