Par Prince Bouanga
Bangui, 29 février 2024- (Ndjoni Sango) : afin d’anticiper les attaques lâches et surprises qu’ont l’habitude de commettre les bandits armés contre les positions des forces légales et les populations civiles dans le Bamingui-Bangoran, les FDS nationales et leurs alliés russes déployés dans la région ont lancé une vaste contre-offensive afin de mettre hors d’État de nuire ces bandits de grand chemin.
C’est précisément sur l’axe Ndélé-Nkolokosso dans les localités de Niamani, Chari et Diki situées une centaine de kilomètre de Ndélé que les FDS et leurs alliés russes ont lancé depuis 48 heures des opérations de grandes envergures afin d’en finir une fois pour toute avec les groupes armés qui mettent à mal la quiétude des paisibles populations du Bamingui- Bangoran.
Ces opérations dans le Bamingui-Bangoran qui font suite à d’autres lancées par les forces légales dans la Ouaka et la Basse-Kotto et qui a causé d’énormes pertes du côté des bandits
sont de l’avis de nombreux observateurs l’expression de la volonté ferme du Chef de l’État qui a instruit les FDS et leurs alliés de passer désormais en mode offensif pour prévenir toute éventualité pouvant venir de la part de ces Bandits.
« On doit voir la contre-offensive des FACA et de leurs alliés russes dans le Bamingui-Bangoran après celle lancée à Kouango comme l’expression du changement du mode opératoire des forces loyalistes qui ont été instruites par le Chef de l’État de passer en mode offensif car et comme on le dit souvent, la meilleure défense, c’est d’attaquer. Ces opérations si elles se poursuivent devront d’ici peu permettre à l’armée nationale et ses alliés de bouter hors du territoire les groupes armés encore récalcitrants » a souligné un observateur.
Récemment, le chef d’état-major des armées dans un communiqué avait enjoint les groupes armés encore récalcitrants de déposer les armes sous peine d’être la cible des FDS et des alliés. Ainsi, les contre-offensives récurrentes de ces derniers temps peuvent aussi etre comprises comme la réponse à l’entêtement de certains groupes armés qui ne veulent pas rentrer dans la République.