Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 18 mars 2024 –(Ndjoni Sango) : Avec la situation dans laquelle évoluent les médias centrafricains, des dérives sont de plus en plus constatées. Cette situation décrédibilise la presse centrafricaine après les multiples crises politico-militaires, d’où l’appel du ministre de la communication et des médias, Maxime Balalou, aux journalistes de faire preuve de professionnalisme en vue de permettre au pays de relever les défis de l’heure.
Les médias sont un levier essentiel pour prôner l’éducation, la paix et la démocratie en République Centrafricaine. C’est un moyen très efficace permettant de déclencher la transformation d’une nation. Cependant, le constat se dégage à travers des dérives.
II faut dire que seuls les journalistes peuvent apporter un changement réel et juste dans le métier s’ils le décident de faire du professionnalisme leur cheval de bataille.
A en croire le ministre de la communication qui est intervenu à l’occasion du Salon des Médias Centrafricain (SAMECA) tenu du 14 au 15 mars à Bangui, le professionnalisme est une condition sine qua non dans l’exercice de métier pour faire développer le pays.
« Vous les journalistes êtes des éclaireurs. Si vous jouez véritablement votre rôle, vous pouvez transformer ce pays. C’est pour cette raison que je souhaite que vous discutiez sérieusement en faisant un état de lieu et en vous remettre en cause. Parce que beaucoup salissent cette profession noble, donc c’est l’occasion à jamais pour vous de dire oui, voilà ce que nous voulons faire pour renaitre maintenant. Et je souhaite que les choses se fassent dans le bon sens pour que chacun tire profit et je suivrais cela de près pour savoir la conclusion à partir de laquelle nous puissions accompagner ces projets », a déclaré Maxime Balalou, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement.
Les organes de presse doivent privilégier le professionnalisme en vue de valoriser la profession et barrer la route à des négativités pouvant entraver le relèvement du pays.
