Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 30 mars 2024—(Ndjoni Sango) : Le gagne-pain ne se limite pas seulement à être dans un bureau. Pour certains jeunes sans emplois, la cueillette des mangues dans les coins du centre-ville pour revendre est pour eux une activité génératrice de revenu afin de faire face à la conjoncture.
Selon la sainte écriture, « l’homme gagne son pain quotidien à la sueur de son front ». C’est le cas d’un groupe de jeunes qui circule dans le centre-ville et certains lieux publics de Bangui avec des bâtons pour cueillir les mangues mures pour vendre aux consommateurs.
D’après eux, exercer une telle activité dont certains jeunes semblent négliger, leur permet de ne pas se livrer au vol, banditisme et au voyoutisme à la longueur de la journée. Comme ils le disent, cette activité leur permet d’avoir de quoi à nourrir leur petite famille
« Nous sommes des jeunes qui n’attendent pas les parents quand il faut se prendre en charge. Nous quittons différents quartiers et nous sillonnons le centre-ville pour cueillir les mangues et les revendre aux femmes qui font des détaillantes. On peut aussi les vendre dans des supermarchés mais c’est préférable de les revendre à ses femmes car, elles ont aussi des bouches à nourrir », a fait savoir Nathan l’un des jeunes.
Il a par la suite montré le prix unitaire par mangue et ce qu’ils peuvent gagner à la fin de la journée. « Par jour, on peut cueillir 200 voir-même 300 mangues parfois même au-delà. Ça dépend de la quantité des manguiers. On vend ces mangues cela nous fait souvent un revenu de 5000FCFA jusqu’à 10.000 FCFA en allant et on partage équitablement ».
D’après un adage qui dit « Il n’y a pas de sot métier ». Ce qui revient à dire que l’être humain peut exercer une activité qui lui génère de l’argent dont la source est bénie si cela ne provient pas d’une activité illicite.
