Par Erick NGABA
Bangui 9 Avril 2024—(Ndjoni Sango): Le président kenyan, William Ruto, a effectué le samedi 6 avril dernier une visite de travail à Bangui, capitale de la Républicaine où il a été accueilli à l’aéroport par son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra avec qui des échanges fructueux pour renforcer la coopération ont eu lieu. L’énergie, les mines et de l’agriculture sont des principaux domaines à travers lesquels les deux pays s’accordent pour renforcer les relations bilatérales.
Le potentiel des ressources naturelles de la République centrafricaine ne d’attirer les partenaires et bailleurs de fonds de par le monde. Le pays qui regorge 470 indices minerais, peut compter sur ce potentiel pour voir les programmes du développement se concrétiser.
Les autorités centrafricaines comptent à partir des secteurs clés pour amorcer les programmes du développement du pays. C’est ainsi que des discutions avec les autorités kenyanes sont enclenchées pour trouver des voies et moyens permettant ainsi à la République centrafricaine de mettre en valeur son potentiel naturel.
À travers la visite du président Ruto à Bangui, les autorités centrafricaines veulent explorer des pistes pour pouvoir apporter des réponses aux attentes de la population dans les domaines de l’énergie, les mines et de l’agriculture.
Des discutions de haut niveau ont été eu lieu durant cette brève visite à visite permettant aux deux pays partenaires de booster les secteurs clés du développement économique et social en République centrafricaine.
« Cette première visite nous ouvre une grande porte, permettant d’explorer plusieurs possibilités existantes entre le Kenya et le Centrafrique. Nous avons de grandes potentialités en agriculture. Nous allons travailler avec nos fermiers, amenant des experts agricoles afin de travailler avec votre peuple ici dans le transfert de technologie, le partage d’expériences, et également l’augmentation de la productivité de notre région », a fait savoir le président kenyan, William Ruto.
L’expertise kenyan dans le domaine des mines, du tourisme et de l’éducation pourrait permettre à la République centrafricaine de mettre en œuvre les programmes structurels du développement économique. C’est ce qu’a fait savoir le président kenyan.
« Nous disposons aussi d’opportunités en minerais, combinant les capacités que nous avons au Kenya et dans les autres régions, veillant à ce que les ressources dont nous disposons servent l’intérêt suprême des peuples de notre région. Nous nous sommes aussi accordés sur les domaines de l’éducation, du tourisme. Comment, ensemble nous pouvons exploiter ces opportunités d’éducation de nos populations pour la création d’emplois, des possibilités d’embauche, pour accroître nos économies », a poursuivi le dirigeant kényan.
Ces discutions entre les autres autorités des deux pays ont permis d’établir un chronogramme de travail dans les jours à venir. C’est en quoi le président centrafricain se réjouit de ces nouvelles perspectives de coopération sud-sud.
« Dans les jours à venir, dans certains domaines comme l’agriculture, les mines, la formation, l’énergie, nous avons déjà établi un calendrier de travail qui permettra aux deux pays de renforcer leur coopération dans ces domaines», a souligné Faustin-Archange Touadéra.
Au-delà des domaines évoqués, les deux chefs d’États ont par ailleurs mis l’accent sur le partenariat militaire pour permettre à la République centrafricaine de sécuriser, comme l’a martelé le président kenyan, ses frontières en collaboration avec les pays limitrophes notamment le Soudan et la République démocratique du Congo (RDC).
