Par Prince Bouanga
Bangui 9 Avril 2024- (Ndjoni Sango) : l’humanité en général et le peuple rwandais en particulier se souviennent en cette date du 7 avril 2024, d’un passé douloureux marqué par l’une des pires tragédies qu’a connues l’Afrique. Il y’a en effet 30 ans déjà que commençait le génocide des Tutsis et des Hutu modérés avec pour conséquence la mort de plus de 800000 personnes.
C’est bien un triste souvenir que le peuple rwandais par devoir de mémoire envers les milliers de victimes qu’a faites le génocide de 1994, est obligé de commémorer. La finitude et la disposition de l’humanité encline au mal va faire de telle sorte que des individus se réclamant d’un même pays mais pour des intérêts égoïstes, vont s’entretuer en plein 20e siècle censé être celui de la civilisation.
Le 7 avril 1994 débutait le génocide rwandais, en 3 mois, plus de 800000 rwandais, principalement des Tutsis considérés comme des cafards et des Hutu modérés considérés comme des traites vont être massacrés par des Hutus radicaux et mettre à mal la symbiose existante dans ce pays au vu et au su de la communauté internationale qui a même mis à nu ses limites dans la gestion des conflits dans le monde.
Le Président Kagamé a allumé la flamme du souvenir au mémorial de Guisozi, un geste symbolique qui traduit le ressentiment des rwandais à ne pas oublier ce triste souvenir mais aussi de travailler à ce qu’un tel drame ne se reproduise pas.
« Aujourd’hui, nos cœurs sont remplis, à mesure égale, par la tristesse et la reconnaissance. Nous nous souvenons de nos morts mais nous sommes aussi heureux de voir ce que le Rwanda a pu devenir. Aux survivants qui sont ici, nous avons une dette envers vous. Nous vous avons demandé l’impossible : de porter le poids de la réconciliation sur vos épaules et de continuer de le faire pour notre nation. Notre voyage a été long et difficile. Le Rwanda a été profondément humilié par l’amplitude de nos pertes, et les leçons que nous avons apprises sont gravées dans le sang » a déclaré le Président Rwandais Paul Kagamé.
Rappelant la trahison de la communauté internationale pour son inaction, le numéro un rwandais a néanmoins remercié ses partenaires d’Afrique qui ont sur apporter leur soutien indéfectible à son pays et qui ont eu à alerte sur l’éventualité du génocide qui a eu lieu.