Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 11 avril 2024 – (Ndjoni Sango) : La coupure chronique de l’électricité ces derniers temps fragilise les activités économiques et met également les ménages en difficulté à la longueur de la journée. Cette situation suscite un véritable tollé dans la capitale Bangui et ses périphériques. Ainsi, de nombreux jeunes prévoient une manifestation en vue de réclamer l’électricité devant l’ENERCA au risque de céder à la manipulation. Ainsi la jeunesse est appelée à ne pas céder à la manipulation.
Au vu et au su de tous, les autorités ne se lassent pas dans la recherche des solutions idoines pour répondre aux ententes des Centrafricains. Mais malheureusement l’ENERCA fait face ces derniers à des pannes techniques en dépit des centrales photovoltaïques de Sakaii et de Danzi mises en marche récemment pour renforcer la capacité de celle-ci dans la fourniture de l’électricité à la population Banguissoise.
Selon le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques Bertrand Arthur Piri la vétusté des équipements datant de 1952 affaiblit l’ENERCA à fournir de l’électricité à temps plein.
« La question des coupures c’est tout un système. Les premières installations de l’ENERCA ont été construites en 1952 et 1953 et, 2e en 1976 et puis terminées. II n’y avait jamais eu de grands travaux de maintenance, de grands travaux de réhabilitation de réfection de ces installations-là. Ce qu’aujourd’hui lorsque nous démarrons effectivement les grands travaux et fur et à mesure à détecter des pannes. Aujourd’hui ce qui se passe, ce ne sont pas des coupures mais ce sont des délestages dus à des questions des pannes qui surgissent comme çà », a -t-il affirmé
II a par ailleurs rassuré la population que de grands travaux sont en train d’être faits pour redorer le blason de l’ENERCA.
« Aujourd’hui nous engageons ces grands travaux et au fur à mesure on décèle les pannes c’est comme un véhicule. II y a eu sur Boali 1 un transformateur haute tension qui permet de relayer l’électricité qui a pris feu et aujourd’hui la semaine dernière. II faut noter que les installations de Boali 1 et de Boali 2 datent de de plus de 4O ans et les pièces de rechange ne se retrouvent plus sur le marché. Lorsqu’une panne surgit, il faut passer la commande et il faut nouer l’ingéniosité des techniciens de l’ENERCA et quelquefois ils vont au quartier fabriquer des pièces », a-t-il ajouté
II faut signaler que ces travaux vont petit à petit régler les problèmes pour que la situation revienne à la normale pour une solution efficace au désagrément causé indépendamment.